L’édition 2022 de l’Oceania Geospatial Symposium (OGS) s’est terminée ce dimanche.

C’est l’occasion de revenir sur cette édition qui a vu plus de 150 participants des Pays du Pacifique, s’informer, échanger sur les possibilités des technologies géospatiales au service de l’adaptation aux changements climatiques, de l’occupation des sols, la gestion des ressources en eau, des zones humides et des mangroves. Ils ont ainsi pu initier la mise en place de projets régionaux structurants, abordant des aspects institutionnels, techniques, scientifiques et économiques de l’usage du géospatial pour le Pacifique.

Le concept innovant développé et voulu par les organisateurs du symposium a été une réussite grâce à la contribution massive, sollicitée par la Nouvelle-Calédonie, du savoir-faire polynésien en matière de facilitation lors des tables rondes, formations ou ateliers.

Les facilitateurs issus des services du Pays, à savoir le secrétariat général du Gouvernement (SGG), direction de la modernisation et des réformes de l’administration (DMRA), direction générale des ressources humaines (DGRH), direction des affaires foncières (DAF), direction des impôts et contributions publiques (DICP), et direction du système d’information (DSI), sont intervenus pour faciliter des ateliers d’intelligence collective destinés d’une part, aux acteurs régionaux et nationaux du Pacifique, et d’autre part aux décideurs et sponsors de la région.

Grâce aux outils participatifs et collaboratifs, la parole et les échanges ont pu librement se faire dans le respect des modes de communication et des traditions océaniennes. Des projets d’actions concrets ont pu émerger face aux enjeux d’observation géospatiale et aux défis climatiques.

En parallèle du symposium, la délégation a initié la concrétisation d’un partenariat en matière d’innovation publique avec les différentes administrations du Gouvernement et des Provinces de la Nouvelle-Calédonie, partenariat à la demande Vaimu’a Muliava, membre du Gouvernement de la Nouvelle-Calédonie, en charge notamment de la modernisation de l’action publique lors de sa venue à Tahiti en juillet dernier.

L’objectif est d’ouvrir un réseau de facilitateurs et d’initier la démarche d’innovation et de transformation publiques en Nouvelle-Calédonie, en s’inspirant de l’exemple polynésien, en utilisant son expertise en la matière.

Dans le cadre d’une première réunion avec les agents des différentes administrations du Gouvernement et des Provinces de la Nouvelle-Calédonie, les bases d’un réseau de facilitateurs calédoniens ont été posées.

Des ateliers de découverte des outils et méthodes d’innovation publique et des formations pratiques ont également mobilisé une centaine de personnes (agents publics, chefs de projets, responsables, directeurs d’établissements et de services, managers).

La qualité des interventions des membres de la délégation polynésienne a été saluée par l’ensemble des acteurs et partenaires, suscitant des attentes fortes pour l’avenir de la coopération.