Les participants du 10ème Colloque international des plantes aromatiques médicinales et cosmétopées (CIPAM), qui se déroule du 19 au 23 novembre, ont été reçus, mercredi soir, à la Présidence.

 

A cette occasion, le ministre de l’Economie verte et du domaine, en charge des mines et de la recherche, Tearii Alpha, a prononcé un discours, et ce en présence notamment du sénateur du Morbihan, Joël Labbé, et de l’inspecteur général de l’Agriculture, Jean-Pierre Bastié, présent en Polynésie à l’occasion de ce colloque.

 

« Cet évènement revêt une importance toute particulière, car il se situe à la croisée d’enjeux à la fois scientifiques, environnementaux, économiques et culturels déterminants pour l’avenir de nos territoires », a déclaré le ministre en charge de l’Economie verte et de la recherche.

 

Ce colloque met aussi en avant « l’importance des îles de l’Outre-mer français et de nos voisins et cousins du Pacifique, reconnus internationalement comme  ‘points chauds de la biodiversité’ », a également souligné Tearii Alpha.

 

« Les ethnobotanistes estiment que nous sommes passés d’un millier de plantes connues et utilisées par l’homme, en Europe, au début du 20ème siècle, à moins d’une cinquantaine, telles qu’elles sont mises en vente sur nos marchés. Il est impératif d’ouvrir la grande porte aux médicaments et composés pharmaceutiques et cosmétiques non-chimiques. En effet, selon l’UNESCO, si on ne réduit pas significativement la consommation de produits d’origine purement chimique (ou de synthèse), une grande partie des écosystèmes des rivières du globe sera affectée de manière irréversible. Il y a donc maintenant obligation à inverser ces dérives pour l’homme et sa planète et à renouer avec « plus de naturalité », a aussi déclaré le ministre.

 

Le ministre a également précisé qu’il fallait réfléchir dès ce 10ème CIPAM à la mise en place  d’un véritable Réseau d’Innovation et de Transfert entre tous les partenaires de ce colloque.