Le Vice-président de la Polynésie française, ministre en charge de l’Economie et des Finances, Teva Rohfritsch, a défendu, lundi matin, devant les élus de l’Assemblée de la Polynésie française, deux lois du Pays portant diverses mesures fiscales.

En effet, plusieurs de ces mesures concernent le dispositif de défiscalisation, qui se voit aujourd’hui étendu afin de mieux soutenir certains secteurs prioritaires, et ainsi créer de l’emploi :

  • Toujours dans l’objectif de répondre à la nouvelle demande touristique, le taux de défiscalisation dans le secteur hôtelier sera porté à 60%, à condition que la rénovation s’accompagne d’une augmentation importante du nombre de chambres ;
  • Le secteur de la croisière, fort levier de dévelopement économique, est également soutenu puisque le taux de crédit d’impôt est porté à 50%, contre 30% auparavant ;
  • Le secteur de la construction de parkings est rajouté à la liste des secteurs éligibles à la défiscalisation, afin de fluidifier la circulation automobile et de faciliter le déplacement des Polynésiens ;
  • Enfin, la durée d’imputation du crédit d’impôt est étendue à 5 ans au lieu de 3 auparavant.

Le projet de loi propose également de nombreuses autres mesures, parmi lesquelles on peut citer :

  • La refonte de la taxe sur les surfaces commerciales, qui permettra d’alléger le poids de cette taxe pour les commerces situés dans les îles ;
  • La reconduction de l’exonération de la taxe de mise en circulation pour les véhicules mixtes tout terrain destinés aux îles autres que Tahiti ou Moorea. Cette exonération, qui devait prendre fin au 31 décembre 2018, est reconduite pour deux ans de permettre à nouveaux aux habitants des îles de bénéficier de cet avantage, qui permet d’accompagner l’achat de nouveaux véhicules, plus sécurisés et moins polluants ;
  • L’exonération de la TVA sur les livres, afin de soutenir le secteur et d’inciter les Polynésiens à acquérir des livres, vecteurs de culture et de connaissance.

Les élus de l’Assemblée de la Polynésie française ont voté majoritairement ces réformes fiscales qui viennent soutenir les secteurs prioritaires de notre économie, et dynamiser ainsi l’emploi local.