Le Lycée professionnel maritime du Guilvinec, ancré en Finistère, forme des jeunes qui se destinent aux différents métiers liés à la mer : marins à la pêche, au commerce, voire ceux de la Marine nationale, mais également certains métiers à terre, tels que ceux destinés à des ateliers de mareyage.
Du CAP Maritime de “matelot” aux BAC PRO Maritimes “conduite et gestion des entreprises maritimes” et “électromécanicien marine”, les élèves sont formés pour acquérir les brevets “marine marchande” correspondants : matelot, patron de pêche, capitaine 200 et 500, et mécanicien.
La conduite du navire, la conduite et la maintenance de la machine, la gestion d’entreprise, déterminent les axes fondamentaux de la formation qui s’appuie sur un équipement moderne.
Le Lycée professionnel maritime propose ainsi 4 types de formations : initial, supérieur (BTS), en alternance (avec des entreprises) et continue. Le cursus de la formation est adapté pour les apprenants désireux de s’orienter dans un secteur professionnel attractif. On y trouve ainsi des profils variés allant de 15 à 55 ans (pour ceux par exemple qui entament une reconversion professionnelle).
Récemment construit comme un balcon sur la mer, le lycée maritime a, parmi d’autres atouts, celui d’avoir gardé une taille humaine qui permet un enseignement de qualité optimale pour 120 lycéens, dont 75 internes.
Le Vice-président Teva Rohfritsch a ainsi pu apprécier la qualité des structures offertes aux élèves qui disposent d’équipements modernes et de qualité dans ce lycée situé à proximité du 3ème port français, toutes pêches confondues, le port du Guilvinec.
La visite s’est ensuite poursuivie au Centre Européen de Formation Continue Maritime (CEFCM) de Concarneau qui est le plus important organisme de formation professionnelle français totalement dédié à la formation maritime, avec 4200 stagiaires formés par an.
Le CEFCM a développé un réseau de plus de 150 intervenants, tous professionnels du monde maritime, capables de répondre rapidement et efficacement à toute question relative à l’évolution des métiers et des compétences maritimes.
Les missions de cet organisme public sont d’organiser, coordonner et professionnaliser les actions de développement des compétences en direction de navigants et d’acteurs de l’économie bleue en Europe et à l’international : transport de fret et de passagers, offshore pétrolier et énergies marines renouvelables, pêche et conchyliculture, marines nationales, développement des activités nautiques et touristiques du littoral, construction et réparation navale.
Mais une entreprise maritime, c’est aussi de la logistique, du management, du commercial, de l’administratif, l’apprentissage des langues étrangères, et le CEFCM est en capacité de répondre aux demandes sur tous ces domaines.
Le directeur du Centre de Formation des Métiers de la Mer de Polynésie française (CMMPF), François Voirin, accompagnait également le Vice-président, car l’offre de formation maritime dans notre Pays devra se diversifier et s’orienter vers ce genre d’organisme pluridisciplinaire.
Teva Rohfritsch a souligné le fait que la Polynésie française est naturellement concernée par les métiers de la mer car le gouvernement a pour ambition de mettre en place tous les équipements et structures adéquates pour les développer. Ces visites ont donc été l’occasion d’apprécier ce qui se fait de meilleur au niveau national et européen afin de faire évoluer nos cartes de formation vers des métiers de la mer adaptés en Polynésie française.