Avec plus de 1900 participants en 2017, les Assises de l’économie de la mer ont confirmé leur statut de principal rendez-vous annuel de la communauté maritime française. Cette reconnaissance et ce succès se sont affirmés progressivement depuis 2005, année de naissance des « Assises ».

Au fil des douze premières éditions de ce grand rendez-vous maritime, ce sont un Président de la République, quatre Premier-ministres, un Président de l’Assemblée nationale et une vingtaine de ministres en exercice qui sont venus exposer leur vision de l’économie de la mer devant les décideurs français de la filière, issus du public ou du privé. Les grands noms du maritime s’y sont également régulièrement exprimés : Patrick Boissier, Jacques de Chateauvieux, Philippe Louis-Dreyfus, Frédéric Moncany de Saint-Aignan, Thierry Pilenko, Jean-Marie Poimboeuf, l’Amiral Bernard Rogel, Annette Roux, Jacques et Rodolphe Saade, ou encore Francis Vallat, pour ne citer qu’eux.

En 2018, c’est la ville de Brest qui a accueilli les Assises les 27 et 28 novembre, et ainsi plus de 2000 acteurs du monde de l’économie bleue ont pu échanger sur des problématiques propres au secteur.

Pendant ces deux jours de conférences et de débats, plus de 70 intervenants ont échangé leurs idées devant les décideurs de la filière. Des atouts portuaires français au succès du nautisme ou de la croisière, en passant par les énergies renouvelables, le numérique, la Défense et le tourisme, les sujets ont été nombreux, riches et variés, et ont couvert l’ensemble du secteur.

Cette année, la Polynésie française a été à l’honneur avec la participation du Vice-président Teva Rohfritsch, qui a présenté nos filières de l’économie bleue en clôture des Assises. Le Vice-président a tenu à souligner que les filières maritimes fonctionnent au fenua en respectant les principes d’un développement durable.

Le Vice-président a insisté sur la pression forte qui règne sur l’ensemble du bassin Pacifique anglophone, notamment en matière de pêche asiatique. Il a aussi rappelé qu’il y avait un marché Pacifique de 32 millions d’habitants et de 25 000 îles à prospecter en faisant de la Polynésie française le porte-avion du savoir-faire français, notamment en matière de nouvelles technologies : constructions navales, énergies des mers, ou encore exploration des fonds sous-marins.

Un point a été réalisé sur la perliculture, l’aquaculture, le tourisme et la croisière, sans oublier les énergies marines renouvelables. Ce fut ainsi l’occasion pour Teva Rohfritsch de réaffirmer la volonté du Gouvernement de la Polynésie française de s’ouvrir à toutes les perspectives en invitant les acteurs du monde maritime national et ultra-marin à créer la croissance et le développement des emplois liés à la mer dans notre Pays.