Le Vice-président, Teva Rohfritsch, a rencontré, à Paris, Edouard Marcus, chef de service juridique de la fiscalité à la Direction générale des finances publiques, qui était accompagné de Louis-Olivier Fadda, chef du bureau des agréments et des rescrits fiscaux, et Bénédicte Derre, chargée des agréments Outre-mer.
Cette nouvelle rencontre a été l’occasion de poursuivre les échanges initiés lors de la visite officielle en juillet dernier du ministre de l’Action et des Comptes Publics, Gérald Darmanin, à laquelle Edouard Marcus avait été associé.
Le Vice-président, Teva Rohfritsch, a tenu à rappeler toute l’importance de l’aide nationale apportée par la défiscalisation métropolitaine, qui constitue un élément unique et essentiel pour permettre aux secteurs structurants de l’économie polynésienne de se développer. Un tour d’horizon des politiques sectorielles a permis de souligner aussi l’importance des avis émis par le Pays dans le cadre de l’instruction des dossiers, pour permettre à la DGFIP une bonne appréciation de l’intérêt économique des projets au regard des politiques publiques déployées par la Polynésie française. Le tourisme hôtelier comme maritime, le transport aérien, l’économie numérique ou encore la pêche hauturière et le logement ont été évoqués au cours de près de deux heures d’entretien particulièrement dense.
Conformément aux souhaits de Gérald Darmanin, Edouard Marcus a confirmé la volonté de la DGFIP de mettre en œuvre tous les moyens à sa disposition afin d’optimiser les échanges entre les divers acteurs concernés au fil de l’instruction des dossiers, notamment pour optimiser le temps administratif de traitement et de décision finale. Si plusieurs actions opérationnelles ont déjà été mises en place dès le lendemain de la viste du ministre Darmanin en Polynésie, un train de mesures nouvelles est également soumis au vote du Parlement national dans le projet de loi de finances 2019.
Teva Rohfritsch a bien entendu rappelé le souhait de la Polynésie française de contribuer et de veiller autant que nécessaire à la bonne utilisation des ressources publiques nationales ainsi investies au Fenua, tout en veillant à une bonne cohérence entre les dispositifs nationaux et la défiscalisation locale.