Le Gouverneur de l’Utah, Spencer Cox, en vacances en Polynésie française avec sa famille, a été reçu, jeudi en fin de journée, par le président Edouard Fritch.

Après un échange sur la situation sanitaire de la Polynésie, le Gouverneur Cox a proposé au président Fritch de développer les relations de coopération entre l’état américain de l’Utah et la Polynésie française. La forte présence d’océaniens en Utah incite en effet le Gouverneur à engager des relations de coopération portant sur l’agriculture, les nouvelles technologies, les formations universitaires, ou encore la médecine.

La Polynésie exporte environ 34 tonnes de purée de noni par mois aux Etats-Unis grâce à l’implantation d’une usine de Morinda, entreprise basée en Utah. Le Président a mis en exergue la qualité des produits agricoles polynésiens, notamment la vanille, l’ananas, le noni, ainsi que l’huile de coco, ces produits pouvant être transformés en Utah.

Le sud de l’Utah est essentiellement désertique, ce qui a contribué au développement de technologies d’agriculture spécifiques à cette région. Ces méthodes pourraient être utilisées dans d’autres zones manquant d’eau douce, comme par exemple aux Tuamotu.

Il a également été question de possibles coopérations dans le domaine médical, avec notamment un important centre de recherches sur le cancer situé en Utah, et du nombre de visiteurs en Polynésie française venant de cet état, qui était en constante croissance avant la pandémie de covid. Un aménagement du dispositif de visa américain afin de permettre à des étudiants polynésiens de suivre des formations en hôtellerie aux Etats-Unis a aussi été évoqué.

Un des fils du Gouverneur Cox a, par ailleurs, séjourné en Polynésie dans le cadre de la mission de l’Eglise de Jésus-Christ des saints des derniers jours. Le Gouverneur Cox a ainsi souligné l’accueil et la gentillesse de la population de Tahiti et ses îles.

Au terme de cette rencontre, le président Fritch s’est dit très favorable à une coopération sur les thèmes discutés. Il a chargé Manuel Terai de la DAIEP (Délégation aux affaires internationales, européennes et du Pacifique) de suivre cette offre de coopération.