Heremoana Maamaatuaiahutapu, ministre de la Culture, de l’Environnement et des Ressources marines, accompagné de Cédric Ponsonnet, directeur des Ressources Marines de la Polynésie française et de Thibaut Thellier, de la direction des Ressources Marines, a tenu une conférence de presse ce matin à la Présidence.

Ensemble, ils ont fait un point sur les problématiques liées aux dispositifs de concentration de poissons dérivants (DCPs) en Polynésie française. Le ministre est également revenu sur sa participation au cinquième Congrès international des aires marines protégées (IMPAC5) qui s’est déroulé à Vancouver, au Canada.

La pêche à la senne est interdite en Polynésie française et pourtant les DCPs dérivants ne cesse d’affluer, en provenance des zones de pêche étrangères qui, elles, autorisent leur utilisation. Cependant, la présence de ces dispositifs soulève de nombreuses problématiques environnementales.

Ces radeaux flottants se composent d’un ensemble d’équipements (matières synthétiques des radeaux, cartes électroniques, piles, batteries, bouées satellites) qui, une fois laissés à la dérive et donc à l’abandon, sont une source de pollution considérable pour l’environnement marin et terrestre de notre Pays, véritable fléau pour la santé de nos océans.

Ces problématiques ont été portées cette année par le ministre Heremoanana Maamaatuaiahutapu à l’international, à travers notamment sa participation au 5ème Congrès des aires marines protégées IMPAC5 à Vancouver au Canada. L’année dernière, le Président Edouard Fritch portait également la voix de la Polynésie française, sur les mêmes problématiques, au One Ocean Summit à Brest ou encore à la Conférence des Nations-Unies sur les Océans de Lisbonne.

Cette problématique doit continuer d’être portée avec ambition par la Polynésie française dans les instances internationales, afin que des mesures de gestion soient prises pour empêcher tout échouage de DCPd sur nos côtes à l’avenir, pour que les responsables de ces pollutions soient placés devant leurs responsabilités et qu’ils soient tenus d’assurer la récupération de leurs DCPd. A terme, le Pays souhaite concrétiser, avec la collaboration UICN International, la construction de Te Moana Nui O Hiva, le « Grand Mur Bleu du Pacifique », un grand projet de développement durable régional.

 

DOSSIER DE PRESSE

 

 

déclaration du ministre a IMPAC5