A l’occasion de son déplacement à Nouméa, le ministre en charge de l’énergie en a profité pour rencontrer les différents acteurs impliqués dans la transition énergétique en Nouvelle-Calédonie.
Ce déplacement a notamment été l’occasion de visiter le barrage de Yaté, principale installation hydroélectrique du territoire d’une puissance de 68 MW (la somme des installations hydroélectriques de Tahiti totalise une puissance totale de 48MW), ainsi que les serres photovoltaïques de Focola, dont la complémentarité entre production agricole et énergétique pourrait présenter des débouchés intéressants en Polynésie française.
Des synergies entre acteurs industriels et acteurs publics en faveur de la transition énergétique ont également été observées à l’occasion de la visite de la mine de nickel de Prony Resources. Un accord-cadre passé entre la Province Sud, la SLN[1], Prony Resource et Enercal prévoit en effet de produire ce matériau clé des batteries à partir de 70% d’énergies renouvelables dès 2030.
Enfin, la visite de l’île de Lifou, autonome en énergie grâce à la combinaison d’installations photovoltaïques, d’un système de stockage et de biocarburant à partir d’huile usagées, a permis de mieux appréhender la complexité d’un système électrique 100% renouvelable.
Les enjeux et les leviers de la transition énergétique d’un système insulaire suscitant de nombreuses interrogations, s’inspirer des stratégies de territoires comparables constitue une démarche nécessaire en vue de déployer des solutions adaptées aux enjeux de la transition énergétique en Polynésie française.