Le ministre de l’Equipement et des transports terrestres, René Temeharo, a rencontré, vendredi après-midi, le député de la Gironde, Benoît Simian, qui était accompagné de la députée polynésienne, Nicole Sanquer.

A la suite de la Conférence des parlementaires des îles du Pacifique, organisée les 10 et 11 septembre derniers, à l’Assemblée de la Polynésie française, le député de la Gironde a souhaité poursuivre ses rencontres auprès des membres du gouvernement, notamment sur la thématique des transports. En effet, désigné parlementaire en mission auprès de la ministre des Transports, Elisabeth Borne, le député travaille sur l’élaboration des pistes de réflexion pour le « verdissement » du transport ferroviaire et le déploiement du train à hydrogène sur le territoire français.

Les échanges ont essentiellement porté sur les moyens mis en œuvre pour favoriser  l’écomobilité. Le député a d’ailleurs, à cette occasion, été informé de l’organisation par la Direction des transports terrestres, du 1er forum portant sur ce sujet, le mercredi 25 septembre, à l’Assemblée de la Polynésie française, afin de sensibiliser le public aux différents moyens de transport respectueux de l’environnement. Il a aussi été question de l’usage de carburants plus propres : le député a ainsi sensibilisé le ministre des transports terrestres sur les avantages et la fiabilité des véhicules fonctionnant à  l’hydrogène.

Enfin, concernant les infrastructures routières, le député soutient la nécessité d’ouvrir des voies de désenclavement pour les réseaux routiers existants. Malgré l’amélioration des transports en commun, et le développement du co-voiturage, ces dispositifs restent encore limités face au souhait de nombreux Polynésiens d’avoir son propre véhicule. Le député défend donc le déploiement de nouvelles voies de désenclavement et prône l’utilisation de véhicules propres, telle que les hybrides, les tout-électriques ou ceux fonctionnant à l’hydrogène.

Ces échanges ont permis d’envisager une collaboration plus active afin de développer des infrastructures plus adaptées et de définir les alternatives de transports plus écologiques et responsables pour la Polynésie dans un futur proche.