Ronny Teriipaia, ministre de l’Éducation, a participé, ce lundi 19 juin dans la matinée, à l’ouverture du regroupement des formateurs du 1ᵉʳ degré.

Le ministre a souligné le rôle indispensable des formateurs au système éducatif polynésien, puisqu’ils permettent notamment aux élèves polynésiens de trouver leur voie en toute conscience et par choix.

Le ministre a insisté sur le fait que l’élévation du niveau scolaire de notre population soit un idéalement accessible. Il a encouragé les formateurs à travailler en permanence pour atteindre et maintenir cet objectif, en s’appuyant notamment sur le pilotage bienveillant et structuré des inspecteurs.

Le ministre a tenu à rappeler que « l’enfant polynésien est capable de grandes choses pour peu qu’on lui donne les moyens de s’exprimer, de produire, de s’épanouir ». Il a par ailleurs demandé qu’une priorité soit donnée au travail sur l’estime de soi et que « l’accompagnement des enseignants, soit empreint de bienveillance, mais aussi d’exigence saine ».

Le ministre a également souligné qu’un accent particulier soit mis sur « notre Histoire, notre géographie, nos langues polynésiennes, notre culture et notre identité ». Tout en rappelant que les fondamentaux doivent rester une priorité, il a partagé sa conviction « qu’un élève qui maîtrise la langue de ses ancêtres, qui sait où il vit et d’où il vient, sera plus armé pour la maîtrise des fondamentaux et pour affronter les défis de notre monde moderne ».

En outre, Ronny Teriipaia a mis en avant la place que doit occuper le respect de l’environnement dans le système éducatif. De fait, il a appelé à la poursuite, voire à l’intensification du travail sur l’éducation au développement durable (EDD).

Il a également sollicité la mise en place de projets pédagogiques pluridisciplinaires autour de l’EDD, de la santé, de la géographie, de l’histoire, du respect de soi et de l’autre.

Il a appelé de ses vœux à ce que chaque formateur, chaque enseignant, chaque cadre, se concentrent sur ce qui fait le cœur du métier, à savoir la classe. Il a appelé à ce que les résultats des élèves soient améliorés, notamment par le biais de la formation des enseignants et des encadrants.

Enfin, le ministre a salué la journée que les formateurs passeront au musée de Tahiti. Cette visite leur permettra de s’approprier l’outil au service de l’Histoire polynésienne qui sera dispensée auprès des enseignants lors des formations.