Le jeudi 1er février 2024, Taivini TEAI, ministre de l’Agriculture et des Ressources marines, en charge de l’Alimentation et de la Recherche, accompagné de Laiza VONGEY, directrice de l’Établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC) Vanille de Tahiti, de Sandra LEPERS, responsable du laboratoire vanille de Uturoa, de Maurice WONG, responsable du laboratoire de Papara et de Fanny ROSSI, ingénieure biochimiste, ont rencontré les professionnels de la Vanille de Tahiti pour échanger sur la filière de la vanille, « Or Noir » du Pays.
Les acteurs de la filière ont exprimé leurs souhaits de maintenir la qualité de la vanille de Tahiti qui est principalement exportée et nécessite de s’adapter à la réglementation européenne en perpétuelle évolution notamment sur les résidus de pesticides, pour assurer la pérennité de leurs marchés. En effet, il est constaté que les producteurs de vanille gagneraient à être davantage accompagnés sur leurs pratiques agricoles pour garantir l’image de ce produit haut de gamme, classé comme une épice de luxe, à forte valeur ajoutée.
L’Établissement Vanille de Tahiti encadre cette filière et effectue des contrôles de la production à la vente : des intrants sont recommandés, le respect des règles liées à l’aire de préparation et de stockage est vérifié et les experts en vanille territoriaux effectuent les contrôles avant export.
Un encadrement plus rigoureux auprès des producteurs est proposé par l’Établissement Vanille de Tahiti pour la certification des bonnes pratiques agricoles visant à garantir la qualité des gousses de vanilla X tahitensis, de la production à la commercialisation.
A compter de la campagne de récolte 2024, les ventes de vanilles mûres devront être opérées aux journées de vente organisées par l’Établissement Vanille de Tahiti aux dates et lieux fixés au calendrier. Toute déclaration de production de vanille fera l’objet du contrôle de qualité assuré par les agents de l’EPIC Vanille de Tahiti.