Le ministre de la Santé et de la prévention, Jacques Raynal, accompagné de la déléguée interministérielle au handicap, Sylvia Berteil, ainsi que d’une représentante du ministère de la Famille, Ina Mai, a participé, samedi, à la matinée de prévention pour l’audition organisée par l’association Tama Turi Here.
Cette première édition avait vocation à associer la Polynésie française à la célébration de la journée mondiale de l’audition habituellement organisée le 3 mars selon le calendrier de l’OMS (organisation mondiale de la santé).
Au programme : mobilisation des professionnels du milieu médical, para médical, social, éducatif, les parents d’enfants sourds et les forces vives du Pays autour d’animations ludiques mettant en avant l’expérience de la surdité et la lecture labiale, animation musicale, jeux divers et stands d’informations.
Cet événement a été l’occasion pour cette association qui a tout juste une année d’existence, de présenter les besoins prioritaires portés par les familles, notamment en terme de dépistage précoce, de communication-prévention et d’accompagnement des personnes atteintes de surdité.
Le ministre a rappelé qu’un des axes forts du Schéma d’Organisation Sanitaire 2016-2021 préconise de réinvestir les domaines de la prévention et la promotion de la santé, notamment en s’appuyant sur le fonds de prévention mobilisable depuis janvier 2018.
Dans l’optique de trouver rapidement des solutions aux besoins exprimés, le ministre de la Santé prévoit d’organiser dans les prochains jours des rencontres, en concertation avec la déléguée interministérielle au handicap, l’inspecteur de l’éducation nationale en charge du handicap (également présent lors de la manifestation), l’autorité de régulation sanitaire et sociale et la direction de la santé.
Le représentant du Gouvernement a ainsi confirmé le souhait de poursuivre le travail de maillage réalisé en partenariat avec tous les ministères dans la perspective de donner les moyens à tous les citoyens afin qu’ils puissent déployer leur plein potentiel et contribuer ainsi au développement de la Polynésie française.