C’est par visioconférence depuis Paris que la ministre de l’Education, de la modernisation de l’administration en charge du numérique, Christelle Lehartel, a tenu à ouvrir, mardi matin, les premières journées du stage « Ma première installation en France métropolitaine ».

Destinée aux élèves de terminale baccalauréat ayant fait le vœu de poursuivre leurs études supérieures hors Polynésie, et ayant pour objectif principal de les préparer à s’installer sereinement, cette action de formation organisée par le ministère de l’Education, de la modernisation de l’administration, en charge du numérique, est une première au Fenua.

 Un dispositif imaginé en partenariat avec les AEPF

La création d’une action permettant de préparer les jeunes élèves à une mobilité pour la poursuite de leurs études supérieures a vu le jour en partie grâce à l’implication et aux retours des Associations des Étudiants de Polynésie française (AEPF). Les difficultés que peuvent rencontrer les étudiants lors de leur installation sont encore à ce jour un sujet d’actualité.

Confrontés à un changement de mode de vie, certains de ces jeunes étudiants doivent se préparer à appréhender leur quotidien hors du fenua. La vie étudiante, loin de leurs repères habituels, peut, pour certains élèves et pour leurs familles, être perçue comme une situation anxiogène. C’est un tout nouveau monde qui s’offre à eux.

Des ateliers variés pour mieux appréhender ce nouvel environnement.

La Présidence a donc accueilli, mardi matin, une cinquantaine de futurs étudiants de plusieurs lycées publics et privés. C’est par petit groupe de 18 qu’ils ont pu aborder les principales thématiques de la journée: démarches administratives, logement, banque, budget personnel ou encore isolement social.

Des mises en situations réelles par les jeux de rôles, la mise à disposition d’un « padlet », des quizz interactifs, des simulations sur des sites, et des cartes mentales, autant d’outils pédagogiques qui ont été déployés par les formateurs afin de faire de cette journée une réussite et de rendre l’élève acteur de sa journée de formation.

Dans une démarche de proximité, les formations se poursuivent pour les autres élèves les vendredi 28 mai, lundi 31 mai et le mardi 1er juin, au lycée d’Uturoa, à la Direction générale de l’éducation et des enseignements (DGEE) et au lycée de Taravao.

Rencontres, cohésion et bonne humeur

Cet évènement a également été l’occasion de créer, en amont de leur départ, une cohésion entre les futurs étudiants. Certains élèves qui pourraient se retrouver dans la même ville à la rentrée prochaine ont donc pu échanger ensemble tout au long de cette journée et ainsi créer des liens.