Jeudi, dès leur arrivée à Paris, le Président Edouard Fritch, accompagné du vice-président Teva Rohfritsch et du président de l’Assemblée Gaston Tong Sang,  s’est rendu au ministère des outre-mer pour une réunion de travail avec Annick Girardin, Florence Parly, ministre de la Défense et Elisabeth Borne, ministre des transports.

Cette rencontre interministérielle portait sur les quatre aéroports d’Etat en Polynésie française que sont Faa’a, Uturoa, Bora-Bora et Rangiroa. L’Etat a déjà évoqué son accord en faveur du transfert des trois aérodromes des îles.

Par son développement économique touristique, l’aérodrome de Bora –Bora doit être modernisé et rehaussé en qualité et celui de Rangiroa pourra devenir un aérodrome de dégagement.

Mais c’est la situation de l’aéroport international de Faaa qui a mobilisé les discussions lors de cette rencontre. En effet, cette infrastructure, construite vers la fin des années 60 est devenue obsolète, tant dans le traitement des arrivées-départs, de l’accueil des passagers en situation de confort, de taille des parkings ou encore dans le dimensionnement des espaces aéroportuaires.

Le défi  pour l’avenir porte donc sur la modernisation et l’extension de cet aéroport. C’est pourquoi la rencontre entre les trois ministres du gouvernement national et les autorités du pays était importante.

Le gouvernement central  est convaincu de l’exiguïté et de l’inadaptation des installations actuelles compte-tenu de la croissance forte de l’offre de sièges aériens et du tourisme en Polynésie française.

Il a été décidé de créer dans les délais les plus courts un groupe de travail interministériel dont la mission sera d’élaborer des scénarii de développement de la plateforme aéroportuaire de Tahiti-Faaa dans le cadre de la future concession aéroportuaire.