La Polynésie française est présente pour la première fois, en tant que collectivité, au 28ème congrès de l’association des communes et collectivités d’outre-mer (ACCDOM). L’ouverture officielle du 28ème congrès de l’ACCDOM s’est tenue, jeudi matin, à Paris. Présidée depuis près de 2 années par Sylviane Terooatea en sa qualité de maire de la commune d’Uturoa, l’association est composée de plus de 101 adhérents issus des outre-mer. Plus de 1.8 millions d’habitants sont ainsi représentés au sein de cette entité importante pour les territoires ultra-marins.
Cet évènement constitue cette année un rendez-vous particulier pour la Polynésie française, celle-ci ayant récemment adhéré à l’association. La représentante à l’Assemblée de la Polynésie française Tepuaraurii Teriitahi a été nommée par le Président du Pays pour représenter la Polynésie française à cette occasion et s’est vue, à ce titre, proposée d’occuper les fonctions de 9ème vice-présidente de l’association. Membre du conseil d’administration, accompagnée de Lisa Juventin, chef du service de la délégation pour le développement des communes, Tepuaraurii Teriitahi a pu participer à la réunion du bureau du conseil d’administration dès mercredi après-midi.
Elle a également été invitée à s’exprimer à l’occasion des discours d’ouverture officielle. Cela a été l’occasion pour elle de rappeler l’intérêt d’adhérer à l’ACCDOM : une « caisse de résonnance » qui tire sa force de la solidarité et de l’unité des outre-mer dans leur différence et avec le besoin impératif de l’engagement de l’Etat à leurs côtés. Plusieurs élus communaux polynésiens sont également présents au congrès puisqu’en plus de la Polynésie française, 16 communes et syndicats polynésiens sont déjà adhérents à l’ACCDOM.
Axé sur le thème « les outre-mer solidaires, à quand une continuité territoriale pour les ultramarins ? », le congrès est l’occasion pour les élus de partager sur les problématiques communes à l’ensemble des outre-mer. Fiscalité communale, moyens et dotations de l’Etat, suppression de la taxe d’habitation, difficultés environnementales, sanitaires et autres, inhérentes à l’éloignement géographique, sont les thèmes qui ont été abordés dès la première matinée d’échanges, en la présence de parlementaires, d’ex-ministres de l’Outre-mer et notamment de George Pau-Langevin, et de François Baroin, par ailleurs président de l’AMF (Association des maires de France).
Le congrès se clôturera samedi après-midi par la tenue de l’assemblée générale de l’association et ce avant la réunion de l’association des maires de France qui se tiendra également à Paris à partir du 18 novembre prochain.