Ce 17 janvier 2023 doit être marqué d’une pierre blanche. Après une large majorité des représentants à l’Assemblée de la Polynésie française, 215 députés de l’Assemblée Nationale ont voté une résolution invitant le Gouvernement français à défendre un moratoire sur l’exploitation minière des fonds marins.
Malheureusement le texte voté à l’Assemblée nationale ne fait pas mention de la Résolution 76/95 adoptée par l’Assemblée générale des Nations unies le 9 décembre 2021 et pourtant exigée par le groupe Tavini à l’Assemblée de la Polynésie française pour voter favorablement pour le moratoire polynésien.
Or, il est à noter que les travaux menés par notre Conseil économique, social, environnemental et culturel (CESEC) et les positions défendues par notre gouvernement sont mentionnés dans l’exposé des motifs de la proposition de résolution, signée et soutenue par 170 députés français issus de neuf groupes politiques, dont notamment notre député Moetai Brotherson. Celui-ci pourtant, par ailleurs élu à l’Assemblée de la Polynésie française, a voté contre le moratoire sur l’exploitation minière des grands fonds marins polynésiens.
Nous saluons également l’intervention très engagée de notre député Tematai Le Gayic, soulignant notamment l’importance de notre Grand Océan.
Par ce vote, l’Assemblée Nationale rejoint le vote de la grande majorité des représentants à l’Assemblée de la Polynésie française qui se sont fermement positionnés, le 8 décembre dernier, en faveur de la protection et la gestion durable de nos espaces et de nos espèces, alors même que le groupe Tavini estimait que notre moratoire ne servait à rien. Comprenne qui pourra.
Bien au contraire, nous sommes un territoire de solutions engagées !