La ministre du Tourisme et du Travail, Nicole Bouteau, s’est entretenue avec le consul de Nouvelle-Zélande, Bruce Shepherd, lundi après-midi, à son ministère.

Cette rencontre a été l’occasion de dresser le bilan de l’activité touristique en Polynésie. La ministre a évoqué la belle dynamique constatée en 2018 avec une augmentation de plus de 7% de la fréquentation touristique d’octobre 2017 à octobre 2018 alors que la croissance annuelle était de l’ordre de 3 à 4% les 3 années précédentes. Cette augmentation du nombre de visiteurs s’explique notamment par le renforcement de la desserte aérienne internationale avec l’arrivée de deux nouvelles compagnies aériennes dans le ciel polynésien, qui desservent la destination, l’une depuis Paris, et l’autre au départ des Etats-Unis. Il a ainsi été constaté une hausse des marchés européens (19% pour la France et près de 16% pour l’Europe hors France) et du marché des Etats-Unis, avec une croissance de plus de 6%.

En matière d’offre d’hébergement touristique, l’augmentation du nombre de visiteurs bénéficie particulièrement aux pensions de famille et aux meublés du tourisme mais également aux îles autres que Tahiti, Moorea et Bora Bora. Nicole Bouteau a également évoqué les projets d’extension, de réouverture et de création d’hôtels programmés par des opérateurs privés.

La dynamique touristique polynésienne tient également à l’activité de la croisière avec un nombre d’escales record en 2018. La Polynésie souhaite augmenter le nombre de navires en tête de ligne dont les capacités sont adaptées à la destination. C’est notamment la raison pour laquelle le Pays a décidé d’ouvrir le dispositif de défiscalisation local à la croisière. Il en est de même au niveau national suite à la demande faite par le gouvernement de la Polynésie française, à l’occasion de la visite, en 2018, du ministre d’Etat Gérard Darmanin.

Sur le volet de la formation, le consul Bruce Shepherd a évoqué la flexibilité des procédures de demande de bourse d’étude auprès du gouvernement néo-zélandais. Désormais, les demandes peuvent être déposées tout au long de l’année et non plus uniquement en vue d’une commission en fin d’année. Ces bourses sont possibles pour différents secteurs, notamment celui du tourisme. Le consul a toutefois tenu à préciser que le niveau d’anglais exigé avait été relevé afin de faciliter l’intégration scolaire des boursiers.  Il a aussi été question, de la possibilité de réaliser des stages d’insertion au sein d’hôtels en Nouvelle-Zélande. Cette opportunité pourra s’avérer très bénéfique pour les jeunes polynésiens en formation dans ce secteur, afin d’obtenir une expérience à l’étranger tout en restant dans le bassin Pacifique. Par ailleurs, la question de l’éligibilité des Polynésiens au « working-holiday » visa (visa vacance-travail) de moins d’un an a également été abordée.