Ce lundi 2 octobre, Minarii Chantal GALENON TAUPUA, ministre des Solidarités et du Logement, accompagnée de Béatrice FLORES LE GAYIC, représentante et Présidente de la commission du Logement à l’Assemblée de la Polynésie française (APF) et quelques agents de l’Office Polynésien de l’Habitat (OPH), a répondu présente à l’invitation de l’Union Sociale pour l’Habitat Outre-mer (USHOM) qui organisait son 3e colloque, au Sénat, à Paris. 

Marqué par la présence de Philippe Vigier, ministre délégué chargé des Outre-mer, le colloque s’est ouvert par la remise du premier livre blanc de l’habitat Outre-mer. Fruit d’un immense travail entrepris et coordonné par l’USHOM avec les principaux acteurs locaux impliqués dans le secteur de l’habitat en Outre-mer, ce plan de Logement divisé en 8 axes, dégage 40 mesures qui visent à améliorer efficacement la qualité du Logement social afin d’offrir un habitat digne et durable en Outre-mer, thématique de la réunion annuelle.

D’entrée de jeu, l’audience est plongée au coeur des spécificités relatives aux collectivités et territoires d’Outre-mer. Les problématiques rencontrées, qu’elles soient liées au foncier, à l’acheminement des matériaux de construction ou encore à l’insuffisance en ingénierie sociale pour n’en citer qu’une partie, sont les réalités d’Outre-mer encore méconnues de certaines institutions nationales.

C’est pourquoi la ministre a tenu à signaler l’importance et la pleine légitimité des exigences des polynésiens face à cette situation d’urgence sociale et à rendre de la dignité à tout un chacun, droit fondamental incontestablement rendu possible par l’accès à un habitat digne. 

Lors de sa prise de parole, la ministre a rappelé les responsabilités qui incombent à l’État de contribuer au développement d’un service de Logement adapté, qualitatif, digne et durable en Polynésie car jusqu’à présent « nous nous débrouillons au niveau du Pays, l’Office Polynésien de l’Habitat est le seul opérateur qui gère près de 50% des familles défavorisées en Polynésie. »