La ministre du Travail, des Solidarités et de la Formation, en charge de la Condition féminine, de la Famille et des Personnes non autonomes, Virginie Bruant, est allée ce mardi matin à la rencontre de 3 associations de Taiarapu EST œuvrant pour l’insertion sociale. Elle était accompagnée de la directrice des Solidarités, de la Famille et de l’Egalité (DSFE) Démécia Manuel.
La visite a débuté à Afaahiti au centre Ueue te aroha de l’association Taatiraa Huma Tahiti Iti. Sur place, la ministre a été accueillie par le Président de l’association Gérald Lucas ainsi que la directrice du centre, Maimiti Fanaura accompagnée de ses équipes.
L’association Huma Tahiti Iti œuvre en faveur de l’insertion sociale et professionnelle des personnes porteuses de handicap. A ce titre, plusieurs activités servent de tremplin à la prise d’autonomie comme l’atelier agriculture, culinaire ou encore de fabrication de bijoux en nacre. Une petite boutique est d’ailleurs située en bord de route à Afaahiti pour proposer tous les produits fabriqués. Sur place, la ministre a eu l’occasion d’échanger avec les équipes et bénéficiaires de cette structure éducative lors d’une visite des différents ateliers mis en place.
A l’occasion de cette visite, la ministre a annoncé la mise en place d’une réglementation propre aux ESAT (Établissements et Services d’Aide par le Travail) en Polynésie française. Identifiée, comme éventuelle structure ESAT, l’association pourrait ainsi être agréée prochainement. L’objectif étant de développer la mixité sociale et l’inclusion des personnes en situation de handicap.
La visite s’est poursuivie dans le nouvel hébergement d’urgence de l’association Vahine Orama Tahiti iti octroyé récemment par le Pays. Sur place, la ministre a été accueillie par sa présidente Marie-Noëlle Epetahui.
Impliquée dans la lutte contre les violences faites aux femmes, cette structure dispose d’un accueil de jour et de nuit pour l’hébergement de femmes victimes de violences conjugales et familiales. Avec près de 1500 femmes victimes chaque année de violences, il s’agit d’une priorité pour la ministre d’œuvrer en leur faveur en vue de leur offrir un avenir plus sécurisé et serein. Dans cet objectif, la création d’un parcours sécurisé dédié aux victimes est en cours d’élaboration. Ce dernier devrait favoriser un nouveau départ au gré de leurs potentialités et attentes à l’aide d’un suivi social et professionnel adapté à leurs problématiques.
La visite s’est terminée auprès de l’association Tamarii Nuutania, qui a pour mission principale d’insérer les personnes placées sous-main de justice ou incarcérées à l’aide d’un programme de formation agricole. La ministre y entrevoit une belle occasion de tendre vers plus d’inclusion en partenariat avec les services de l’Etat et du Pays, et ambitionne à cet effet de mettre en place rapidement plusieurs réunions de travail dédiées.