Minarii Chantal Galenon Taupua, ministre des Solidarités a rencontré dans ses locaux, Eddie Cowan, président de la Fédération des organismes socio-éducatifs (FOSE) et les représentants de ces derniers, lundi 17 juillet. Lors des échanges, les acteurs socio-éducatifs ont tenu à présenter les historiques, objectifs et projets de la fédération à l’équipe de la ministre.
En effet, en 2016 un travail sur la grille des salaires a été effectué pour faciliter les passerelles entre les services. Elle contribue à diminuer la fuite des cerveaux en dehors du secteur social tout en garantissant la qualité de la prise en charge des personnes. La FOSE a ensuite mené la constitution d’un référentiel des métiers du social en 2018. Depuis, des travaux ont été menés sur l’amélioration de la qualité au travail ou encore sur l’élaboration d’un statut des mères SOS et aides familiales.
Cette rencontre fut l’occasion pour la ministre de reprendre le travail initié en déclarant que « je constate aujourd’hui que le travail abattu est déjà bien avancé. Suite à cela, je vais le concrétiser à vos côtés pour faire aboutir ces mesures. Il est temps».
La FOSE et l’équipe ministérielle sont rentrées rapidement dans le vif du sujet. La discussion a révélé un manque de moyens dans les structures. Aujourd’hui elles font face par exemple, à des enfants non autonomes qui souffrent de ces limites matérielles et médicales. Dans certaines structures, l’embauche d’un vigile est devenue nécessaire. La violence du conjoint requiert plus de sécurité et parfois de manière permanente. Ces dépenses se multiplient et pèsent dans le budget social.
Avec ces difficultés viennent s’ajouter aux métiers du social, le manque de formation. La FOSE souhaite l’ouverture d’un centre de formation dédié au social pour anticiper les besoins du pays. Les postes vacants se multiplient et les départs à la retraite vont se succéder. Aujourd’hui il faut légiférer l’action sociale.
Minarii Chantal Galenon Taupua, ministre des Solidarités a affirmé « nous allons collaborer sur vos propositions et sur vos travaux ». Une relecture ainsi qu’un travail de réflexion ont été impulsés lors de cette rencontre. A l’issue de cette rencontre, la ministre a déclaré que les prochaines réunions de travail se feront avec le soutien des représentants de l’Agence de régulation de l’action sanitaire et sociale (ARASS), de la Direction des Solidarités, de la Famille et de l’égalité (DSFE) ainsi que celui d’un médecin inspecteur. Il sera important d’aborder l’impact financier de cette réglementation, par exemple, la prise en charge d’un médecin de référence pour les personnes en perte d’autonomie.
« Aujourd’hui il faut légiférer pour sécuriser les membres dirigeants des associations, les salariés, le public accueilli » a conforté la ministre. La démarche de la FOSE est de fédérer et règlementer pour avancer ensemble dans un même chœur. Le besoin évolue et les capacités doivent suivre.