La délégation pour la prévention de la délinquance de la jeunesse (DPDJ), a reçu, lundi, dans ses locaux, Liliane Valois, la nouvelle directrice de la DTPJJ, tout juste arrivée en Polynésie. Cette rencontre fait suite aux réunions que la DPDJ a tenu avec les magistrats du siège et le parquet la semaine dernière.
« Des rencontres incontournables dans un partenariat local, où le domaine de la délinquance reste un sujet sensible et pour lequel un réseau partenarial est conséquent. C’est pourquoi, j’ai aussi sollicité le ministère de la Famille et de la solidarité, représenté par son directeur de cabinet, Jean-Michel Garrigues, et son conseiller technique, mais aussi, la directrice de la DSFE, Valérie Hong Kiou », a indiqué le chef de service de la DPDJ, Teiva Manutahi.
La directrice de la DTPJJ a tenu à remercier chaleureusement le chef de service de la DPDJ, pour cet accueil et a très vite souhaité engager une réflexion sur des partenariats, compte tenu des missions respectives des deux services.
Après un tour d’horizon des faits de délinquance en Polynésie, les questions de sectorisation des plans de prévention de la délinquance, comme les pistes de formations inter-services pour consolider les acquis et les pratiques, ont alimenté les discussions.
« Ces partenariats sur le plan local sont cruciaux, car ils mettent en avant la cohésion et les intentions communes pour une jeunesse polynésienne. Délinquance ou en voie de délinquance, la transgression a du sens, et c’est notre but à toutes et à tous, que de venir en aide, sous toutes les formes, au jeune pris sur le fait. Que l’on soit dans la protection de l’enfance, dans la prévention au sens large, ou dans les suivis de mesures judicaires qui relèvent du pénal, l’intérêt pour le jeune est de lui éviter la récidive ou de tomber encore plus profondément dans le statut de délinquant », a souligné Teiva Manutahi.
D’autres réunions de travail auront lieu dans les prochaines semaines.