Les 3 jours de marche-relais, dans le cadre de la journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, se sont achevés par un accueil chaleureux, le jeudi 23 novembre, à l’assemblée de la Polynésie française, en la présence de Minarii Chantal GALENON TAUPUA, ministre des Solidarités et du Logement, en charge de l’Aménagement, de la Famille, de la Condition féminine et des personnes non autonomes,  de Nicole SANQUER, 3ème vice-présidente de l’assemblée de la Polynésie française, de Voltina ROOMATAAROA-DAUPHIN, Présidente du Conseil Economique Social Environnemental et Culturel (CESEC), ainsi que des élus et représentants de l’assemblée.

La journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes a été adoptée par les Nations unies, le 17 décembre 1999, et est désormais célébrée chaque année le 25 novembre.

Pour marquer cette journée, la Direction des Solidarités, de la Famille et de l’Égalité (DFSE), sous l’égide du ministère des Solidarités, a organisé ces 3 jours de marche-relais, ponctués de mini-colloques en faveur des femmes, de Tautira pour la côte Est et de Teahupo’o pour la côte Ouest pour une arrivée finale, en alternance, ce jeudi 23 novembre, à l’assemblée de la Polynésie française.  Ces mini-colloques, en soirée, ont permis de recueillir les préoccupations et les doléances qui ont été symboliquement insérées dans un bambou, représentant la passation entre les différentes communes, pour être enfin remises à la ministre Minarii Chantal GALENON TAUPUA.

L’événement qui s’est déroulé de 08h00 à 15h00, a été suivi de conférences, agrémenté de stands d’informations, d’ateliers de bien-être et de dégustation. Les confessions religieuses et les différentes associations ont également été invitées à participer, renforçant ainsi la diversité des voix impliquées dans cet événement.

Dans la continuité de cet événement, l’inauguration du Foyer Pu o te Hine Here se tiendra le samedi 25 novembre au matin et permettra d’offrir une vingtaine de places supplémentaires.

Par ailleurs, un tout nouveau dispositif baptisé « To’u taura » (mon gardien) destiné à protéger et à sécuriser les victimes de violence, sera présenté et proposé aux associations. Une remise de 500 boutons d’alerte est prévue prochainement.