Jordy Chan, ministre des Grands Travaux, de l’Équipement, en charge des transports aériens, terrestres et maritimes, a procédé, ce jeudi 15 juin, dans la matinée, à l’inauguration de huit nouveaux locaux professionnels situés dans la zone industrielle de Faratea.
L’inauguration de ces huit nouveaux locaux professionnels en présence d’Anthony Jamet, maire de Taiarapu-Est, de Steve Chailloux, député de la 2ème circonscription, Tevahiarii Teraiarue, représentant à l’Assemblée de la Polynésie française et Steve Finck, directeur de Grands Projets de Polynésie (G2P), marque une nouvelle étape dans la volonté du Pays visant à dynamiser le site de Faratea, et d’une manière plus générale à faire de Taravao un « pôle d’équilibre ».
Cette opération, qui fait suite à la construction en 2012 de cinq premiers hangars, est avant tout destinée aux petites et moyennes entreprises du Fenua désirant s’implanter dans la presqu’île, ce que le ministre des Grands Travaux n’a pas manqué de rappeler « ces locaux s’inscrivent dans une dynamique positive dans la mesure où ils offrent des espaces favorisant l’installation de nouvelles activités créatrices d’emplois ».
Ces emplacements de choix, scindés en deux « pôles » – un pôle mécanique comprenant 4 locaux et un pôle alimentation comprenant également 4 autres locaux -, constituent une offre unique sur le marché de la location à destination des professionnels. De fait, leur conception se veut être à la fois moderne et éco-responsable, chaque local disposant de son propre chauffe-eau solaire et d’un kit de panneaux solaires destiné à réduire la facture d’électricité des futurs locataires.
Avec une emprise de plus de 140.000 m2, le site de Faratea offre de véritables opportunités de développement pour la presqu’île. En inaugurant ces locaux, « nous nous inscrivons dans une dynamique positive », a tenu à souligner Jordy Chan, avant de préciser que « notre ambition est de décongestionner la zone urbaine de Papeete en encourageant l’implantation sur Taravao et la presqu’île des activités existantes qui voudraient se délocaliser, et bien entendu des activités nouvelles ». Et de conclure, « ce que nous souhaitons faire, c’est de permettre aux populations de la presqu’île et de la zone de Taravao, de vivre et de travailler ici, sans être obligées de se déplacer vers la zone urbaine de Papeete déjà saturée. Sans être obligées de se lever à 3 heures du matin pour aller à l’école ou au travail ».