Comme chaque 21 juin, le 28, boulevard Saint-Germain a vibré aux rythmes du fenua. Cette année, la Délégation de la Polynésie française à Paris avait souhaité mettre en avant les chants polyphoniques polynésiens, traditionnels et modernes. Au final, le spectacle de trois heures trente mêlant himene, ori Tahiti, percussions et ukulele a conquis le public venu en nombre, dès 18h.

A l’issue de l’événement, la Déléguée, Caroline Tang a chaleureusement remercié l’ensemble des artistes qui, par leurs prestations, ont remarquablement promu la culture polynésienne : les Tamarii Maohi, la Chorale polynésienne, O Tahiti Nui, Vehine Ori Tahiti, l’AEPF Paris, Le Ballet Tahiti Marquises et Hotu Rau Ori, sans oublier Tea, l’enfant du Pacifique et Théo Sulpice qui ont assuré l’animation du spectacle de main de maître.

Elle a particulièrement salué l’implication de Terai Natiki, qui a composé trois himene pour la délégation de la Polynésie française, spécialement pour cette Fête de la Musique, et a dirigé, durant plusieurs mois, les répétitions du groupe créé pour l’occasion, les Tamarii Maohi. Caroline Tang a, d’autre part, souligné le travail du baryton, Steeve Mai qui, chaque vendredi soir depuis octobre, à la Délégation, a préparé ses élèves de la chorale polynésienne à l’événement.

Le public émerveillé

Le spectacle auquel a notamment assisté la sénatrice, Lana Tetuanui, a débuté à 18h30, avec une émouvante interprétation polyphonique de l’hymne du Pays, par la chorale polynésienne, suivie des superbes himene des Tamarii Maohi. Il s’est achevé à 22h par le traditionnel E mauruuru a vau chanté par les artistes et le public.

Auparavant, les spectateurs avaient été émerveillés par les superbes performances des groupes de ori Tahiti, O Tahiti Nui et Hotu Rau Ori, tous deux distingués notamment au Heiva i Paris, et des troupes Vehine Ori Tahiti et AEPF Paris. Ils avaient aussi vibré en assistant aux prestations en solo des chanteuses, Pascale Garnier-Cowan et Vaheana Fernandez. Enfin, le public avait encouragé les élèves de ukulele, de to’ere et de danse polynésienne de Théo Sulpice, qui depuis plusieurs mois, s’étaient entraîné à la Délégation, pour la Fête de la Musique. Au terme de ce spectacle, dense et riche en émotions, la foule ravie a quitté avec nostalgie les lieux, impatient d’assister à l’édition 2019.