La ministre du Tourisme, Nicole Bouteau, était présente, jeudi soir, au CMA (Centre des métiers d’art), à l’occasion de l’exposition-vente organisée dans le cadre des 40 ans de cet établissement. La ministre de l’Education, Christelle Lehartel, et le directeur de l’établissement, Viri Taimana, étaient à ses côtés pour lancer cette exposition-vente qui se déroule sur deux soirées, jeudi et vendredi soir.
Créé en 1980 par Henri Bouvier, ancien élève graveur de l’Ecole Boulle, école de design et des métiers d’Art de métropole, le Centre des Métiers d’Art de la Polynésie française a pour vocation la formation des jeunes aux métiers de l’artisanat d’art océanien er aux arts visuels polynésiens. Le CMA est un espace ouvert sur l’art traditionnel pour préserver les spécificités artistiques inhérentes à la tradition et au patrimoine polynésien et océanien. De ce fait, il œuvre à la continuité des arts polynésiens sous des formes nouvelles, en incitant les élèves à la conquête d’une expression personnelle par l’acquisition des techniques actuelle et du langage plastique. L’établissement a pour mission la formation théorique et pratiques d’artistes et d’artisans hautement qualifiés dans les disciplines artistiques traditionnelle et modernes, la rechercher et le perfectionnement des techniques artisanales, a rappelé la ministre du Tourisme, dans son discours.
En mai 2018, le Certificat et le Brevet Polynésien des Métiers d’Art (CPMA et BPMA) ont été créés et reconnus au niveau local. En juin 2019, ces diplômes ont officiellement été reconnus par l’Etat. Désormais, à l’issue des formations, le CMA délivre des diplômes de gravure et de sculpture reconnus. Une pédagogie différenciée a ainsi pris forme et incite les élèves à s’investir davantage dans une méthodologie de recherche et d’expérimentation dans le but d’asseoir un savoir et un savoir-faire maîtrisés. Ainsi, le Centre des Métiers d’Art de la Polynésie française est reconnu en Polynésie pour la qualité de son enseignement, et il est parvenu à se forger une réputation solide dans le bassin Pacifique, en nouant des relations avec des universités et des institutions de pays océaniens et même au-delà, a également souligné la ministre.