La Déléguée de la Polynésie française, Caroline Tang, a organisé, avec la présidente de la Fédération des associations d’étudiants de Polynésie française (FAEPF), mardi durant trois heures, une visio-conférence avec les nouveaux présidents des AEPF. L’occasion d’évoquer, avec eux, leurs éventuelles difficultés et les solutions qui pourraient leur être apportés.

« Recevez tous mes vœux pour 2021 et notamment celui que vous puissiez, dès que la crise sanitaire le permettra, retrouver les bancs de vos diverses universités ou écoles » a déclaré, d’emblée Caroline Tang.

Elle a ensuite rappelé la mission de soutien aux étudiants de la Délégation. A commencer par le paiement des bourses et la gestion des foyers dans l’hexagone. La Déléguée de la Polynésie française a aussi fait état des avancées majeures de ces derniers mois concernant l’obtention de la Carte vitale : « Par ailleurs, nous continuons de travailler sur un partenariat avec la Sécurité sociale pour venir en aide aux étudiants en situation de vulnérabilité dans le cadre du Parcours Santé Jeune ».

Une nouvelle AEPF à Lille

Caroline Tang a, de surcroît, parlé d’un partenariat avec la BRED Outre-mer. Cette banque à distance offre des facilités d’ouverture de comptes. « Sachez que nous tentons de passer les mêmes accords avec la Caisse d’Epargne propriétaire de la Banque de Tahiti », a-t-elle précisé. Enfin, elle a souligné que les foyers d’Aix et Toulouse avaient été rénovés par la Délégation de la Polynésie française, sous l’égide du ministère polynésien de l’Education.

A propos des foyers d’étudiants, les différents présidents d’AEPF ont ensuite été invités à faire état des travaux qu’ils jugeaient important d’entreprendre. Au total, la Déléguée de la Polynésie française a été rassurée de constater que les étudiants, malgré les difficultés de cette période troublée par la Covid, gardaient un bon moral et avaient tous de nombreux projets. Parmi les plus avancés à ce jour, celui de l’AEPF Paris qui souhaite, en concertation avec la Délégation de la Polynésie française, effectuer un recensement des étudiants polynésiens en métropole, afin que leurs demandes d’emplois au terme de leur formation soient plus en adéquation avec les offres proposées en Polynésie française.

De même, l’AEPF Paris compte étendre, à tout le réseau AEPF, les cours de tahitien déjà dispensés en ligne. Deux projets bien accueillis par les autres participants à cette réunion qui s’est déroulée dans une atmosphère très chaleureuse. Réunies au sein d’une fédération, les associations polynésiennes en métropole sont désormais au nombre de neuf : Aix-Marseille, Bordeaux, Montpellier, Paris, Nice, Rhône-Alpes, Strasbourg, Toulouse et, depuis, cette année universitaire, Lille.