Le 28 janvier dernier, le gouvernement a mis en place plusieurs mesures pour éviter l’entrée du nouveau coronavirus en Polynésie française, dénommé maintenant SARS-CoV-2. Ces mesures ont été renforcées suite à la note du 7 février dernier :
Obligation de présenter une attestation médicale datant de moins de cinq jours avant embarquement pour la Polynésie française pour tout voyageur ayant séjourné dépuis le 1er janvier 2020 en Chine, au Cambodge, à Hong Kong, en Inde, au Japon, à Macao, en Malaisie, au Népal, à Singapour, en Corée du Sud, au Sri Lanka, à Taiwan, en Thailande, au Vietnam et aux Philippines
Questionnaires de contrôle sanitaire sur tous les vols internationaux remis par les compagnies aériennes avant l’atterrissage et récupérés à l’arrivée par l’équipe médicale sur place
Contrôle de température à l’arrivée de tous les vols internationaux
Obligation d’atterir exclusivement à l’aéroport international de Tahiti-Faa’a pour tous les vols non réguliers
Déclaration maritime de santé par tous les bateaux de croisière auprès du Bureau de veille sanitaire
Sur l’ensemble des questionnaires récupérés depuis le 11 février 2020 (5020 au 18 février), 6 personnes seulement avaient séjourné en Chine 15 jours avant leur arrivée en Polynésie française (soit moins de 0.1% des passagers). Ces personnes ne présentaient aucun symptôme clinique.
Pour ces personnes, les recommandations mises en œuvre sont les suivantes :
Entretien médical dès leur arrivée à l’aéroport international de Tahiti-Faa’a
Remise d’une fiche d’informations sur la conduite à tenir sur les 14 prochains jours
Recommandation d’isolement au lieu de résidence
Surveillance active par le Bureau de veille sanitaire de la Direction de la santé sur les 14 jours suivant leur date d’arrivée
Le Conseil des ministres a décidé, ce mercredi matin, d’augmenter le degré de vigilance dans la lutte contre l’intrusion du Covid-19 (coronavirus). Ainsi, une invitation forte est adressée aux ressortissants chinois, actuellement en Chine, de prolonger leur séjour. Une suspension pour un mois à compter de ce jour des permis de travail des ressortissants chinois salariés d’entreprises polynésiennes (greffeurs, cuisiniers, ou autres) est en outre mise en oeuvre.