La ministre du Tourisme et du Travail, Nicole Bouteau s’est entretenue, vendredi dernier, avec l’ambassadeur du Liban en France, Rami Adwan, et le consul honoraire du Liban en Polynésie, Joseph Maroun.
En visite de 15 jours en Polynésie, Rami Adwan a inauguré mardi dernier le consulat du Liban à Papeete. L’ambassadeur a évoqué la situation de son pays situé entre Israël et la Syrie et qui subit les tumultes des conflits qui se déroulent dans la région du proche-orient. C’est aussi un pays où la francophonie et ses valeurs restent très présentes. Beaucoup de libanais parlent le Français. Au Liban, la langue officielle est l’arabe et la francophonie passe par l’école.
Cet entretien a également permis d’échanger sur les possibles collaborations en matière de tourisme notamment par la promotion de la Polynésie au Liban et dans les pays de cette région. Étant le seul pays francophone de cette région, Rami Adwan a proposé l’expertise et le réseau de son pays pour le développement du tourisme polynésien auprès de pays du Moyen-Orient tels que le Qatar ou Dubai. Constatant la croissance du tourisme en Polynésie, l’ambassadeur a ajouté que la collaboration pourrait également comprendre la mise en relation avec des investisseurs ainsi que des experts en réalisations hôtelières. Il a félicité la Polynésie française pour ces infrastructures touristiques ainsi que pour sa stratégie de développement du secteur.
La ministre a quant à elle présenté les évolutions du marché du tourisme en Polynésie en soulignant le besoin de la destination de se diversifier. Elle a également rappelé le positionnement marketing de la destination Tahiti et ses Îles, avec au cœur de la stratégie, sa population et sa culture.
L’ambassadeur a également exprimé son attrait pour la culture polynésienne. A l’occasion de la célébration du centenaire de la création du Grand Liban, l’ambassadeur Adwan a invité la Polynésie à participer aux festivités qui se dérouleront au Liban en 2020. Il propose, par ailleurs, qu’une troupe libanaise puisse venir en Polynésie durant la période des festivités du Heiva i Tahiti 2020. Des échanges dans les domaines de l’éducation, des nouvelles technologies, de la culture et du tourisme, sont également à envisager.