Entretien du Président du Pays avec Olivier POIVRE D’ARVOR, envoyé Spécial du Président MACRON pour l’UNOC
Moetai BROTHERSON, Président de la Polynésie française, a rencontré Olivier POIVRE D’ARVOR, envoyé spécial du Président Emmanuel MACRON pour la Conférence des Nations Unies sur l’Océan (UNOC), à Tonga. Au cœur de leur discussion figuraient les initiatives clés en préparation de cet événement international majeur.
Avec sa Zone Économique Exclusive (ZEE) couvrant 5,5 millions de kilomètres carrés, la Polynésie française joue un rôle central dans le positionnement de la France en tant que deuxième puissance maritime mondiale. À l’approche de l’UNOC 2025, qui se tiendra à Nice du 9 au 13 juin 2025 sous le thème “Accélérer l’action et mobiliser tous les acteurs pour conserver et utiliser de manière durable l’océan“, la participation active de la Polynésie française est essentielle. Pour le Président BROTHERSON, cette échéance représente une opportunité cruciale pour la gestion globale des océans dans les décennies à venir.
La France entend non seulement inclure activement les territoires insulaires français, mais également impliquer les nations du Pacifique dans les discussions et les initiatives liées à cet événement mondial. Conscient du rôle clé que joue cette région dans la gouvernance mondiale des océans, Olivier POIVRE D’ARVOR a ainsi contribué à l’organisation d’un dialogue de haut niveau en partenariat avec Palau, le Bureau du Commissaire de l’Océan Pacifique, le Programme des Nations Unies pour l’environnement, et le Global Policy Coherence Network, en faveur d’une meilleure cohérence des politiques liées à l’Océan et des financements adéquats.
Cet événement souligne la volonté de la France de mobiliser les acteurs régionaux afin d’assurer que les nations insulaires du Pacifique jouent un rôle actif dans les discussions internationales sur la conservation des océans. Le Président BROTHERSON a, quant à lui, réaffirmé l’engagement de la Polynésie française à contribuer de manière proactive à ces discussions, en mettant en avant plusieurs domaines clés : la protection des écosystèmes marins, le développement des énergies renouvelables marines, la promotion d’une pêche durable, ainsi que l’atténuation des effets du changement climatique dans le Pacifique.
En conclusion, il a également plaidé pour un moratoire international sur l’exploitation des grands fonds marins afin de protéger ces écosystèmes particulièrement vulnérables.