Felicity Roxburgh, Consule Générale de Nouvelle-Zélande pour la Polynésie française, basée à Nouméa, a rencontré Taivini Teai, ministre du Secteur primaire, en charge de la Recherche. Il était notamment accompagné de Tafai Tapati, président de la Commission de l’agriculture, de l’agroalimentaire, de l’élevage et du développement des archipels.
La Consule Générale continue sa tournée ministérielle afin de s’accorder sur les sujets prioritaires qui guideront l’élaboration du nouveau Plan conjoint de coopération entre la Polynésie française et la Nouvelle-Zélande.
La souveraineté alimentaire étant le socle d’un des trois piliers du programme de gouvernement, « bâtir/fa’atupu », le ministre a exposé sa vision du développement du secteur de la mer, du secteur agricole et de l’élevage. De nombreux domaines de coopération sont possibles dans ces domaines. Les possibilités d’échanges d’expertises dans l’aquaculture par exemple ont été discutées. La Nouvelle-Zélande étant un pays accordant une grande importance à la biosécurité, des possibilités de formation en la matière ont également été discutées. A l’image de la formation récente de trois maîtres-chiens polynésiens en Nouvelle-Zélande, et le don en avril dernier des trois premiers chiens au service de la biosécurité du Pays.
Le ministre a également partagé sa volonté d’aider les producteurs de tomates cerises à les exporter en Nouvelle-Zélande, en juillet-août notamment, période durant laquelle elles sont en surproduction chez nous, mais en sous-production en Nouvelle-Zélande du fait du froid hivernal.
L’expertise des fermiers néo-zélandais a également été au cœur des discussions. Leur savoir pourrait être transmis par le biais de formateurs qui viendraient en Polynésie française durant 2 ou 3 ans afin de former nos éleveurs de vaches, biquettes et autres animaux présents au fenua.
Le choix sera difficile pour prioriser les secteurs tant les projets présentés par le gouvernement polynésien sont nombreux. Ce travail de priorisation sera fait en commun avec la Nouvelle-Zélande dans les mois à venir. La volonté de reconnecter solidement nos deux pays polynésiens, membres de la « pieuvre/fe’e » polynésienne, est forte.