Taivini Teai, ministre de l’Agriculture et des Ressources marines, en charge de l’Alimentation et de la Recherche a reçu le Professeur Jenik Radon de l’Université de Columbia, basée à New York, pour discuter de la protection et promotion des ressources naturelles.
La mise en place de brevet pour la pharmacopée et les biotechnologies développées localement au profit des Polynésiens est un des points importants du programme du ministère. L’exploitation de la richesse de notre biodiversité à haute valeur ajoutée était également au cœur des échanges.
Que ce soit autour de la vanille, du coco, de certaines algues ou des concombres de mer par exemple, le potentiel est important. Mais les procédures peuvent être longues et fastidieuses. Le Professeur Radon s’y connaît particulièrement dans ce domaine pour avoir notamment dirigé une entreprise pharmaceutique et pourra apporter ses conseils en la matière.
Le Professeur Radon enseigne dans les domaines du développement durable des ressources naturelles, du développement des petits États et de la responsabilité des entreprises. Il est plus particulièrement spécialisé sur la gestion des risques et la gestion stratégique, la souveraineté et les droits de l’homme, en particulier l’environnement, les droits des minorités, la transparence et la lutte contre la corruption. Fort du soutien d’étudiants des meilleures universités américaines, il aide les petits Etats et Nations émergentes dans l’analyse de leur potentiel.
Le ministre a partagé sa vision d’une jeunesse se réappropriant les nourritures mais aussi les savoirs issus des ressources naturelles environnantes et endémiques, des cycles de la nature, mais aussi des savoirs ancestraux en matière de conservation et préservation. Il a pris les exemples du taro et du uru, qui plus que des aliments, sont de véritables vecteurs de savoirs ancestraux à travers les diverses recettes et modes de conservation.
Tous ces éléments participent à la définition d’un modèle de développement économique adapté à notre environnement océanique.
