Le ministre de la Culture et de l’environnement, Heremoana Maamaatuaiahutapu, s’est entretenu, mercredi, avec Bruce Shepherd, consul général de Nouvelle-Zélande qui est basé en Nouvelle-Calédonie.

Dans le domaine de la culture, de nombreuses cérémonies intéressant la Polynésie française et la Nouvelle-Zélande sont prévues prochainement. Le ministre de la Culture représentera la Polynésie française à l’ouverture de l’exposition « Oceania », au musée du Quai Branly, à Paris. L’exposition « Oceania » est consacrée au voyage de James Cook en Océanie. Les dessins de son guide tahitien, Tupaia, y seront exposés. Le festival « Tuia 250 », par ailleurs, en octobre 2019, à Gisborne, en Nouvelle-Zélande, sera l’occasion également de célébrer les deux navigateurs qu’ont été James Cook et Tupaia.

En février, le ministre se rendra aussi au festival musical « Matatini », en Nouvelle-Zélande. Des collaborations avec des télévisions Māori ont été évoquées afin de pouvoir diffuser à Tahiti des images de cette importante rencontre culturelle.

Le consul général souhaiterait célébrer «  Matariki » en 2020 en Polynésie française. Cette célébration, qui annonce la période de l’abondance, a lieu en juin en Nouvelle-Zélande. En Polynésie française, elle est connue sous l’appellation « Matarii i ni’a », et a lieu en novembre. Plusieurs associations célèbrent l’arrivée de cette période chaque année, à Tahiti, dans la vallée de Papenoo. Il a aussi été question du festival Pasifika d’Auckland, qui est organisé, chaque année, au mars. Une participation de la Polynésie française a cet événement, à terme, est envisagée.

Dans le domaine de l’environnement, la Polynésie française pourra en outre bénéficier de « l’initiative Pacifique », un fonds de 21 millions d’euros financés par la France (AFD), l’Union européenne, l’Australie et la Nouvelle-Zélande.  La Communauté du Pacifique et le PROE (programme environnemental régional) seront les agences d’exécution de cette initiative.

Il est aussi prévu que des conventions avec la Nouvelle-Zélande et des pays voisins de la zone économique exclusive de la Polynésie française soient prochainement signées afin de créer un immense ensemble d’aire marine gérée, avec un partage d’expériences. Le ministre a rappelé que le principe du « rahui » avait été en quelque sorte intégré au Code de l’environnement de la Polynésie française. En Nouvelle-Zélande, des droits de pêche traditionnelle ont aussi été mis en place.