Éliane Tevahitua, Vice-présidente, ministre de la Culture, de l’Enseignement supérieur, de l’Environnement, du Foncier et de l’Artisanat, en charge des Relations avec les institutions, s’est entretenue avec le Tāvana Simplicio Lissant de la commune de Punaauia, accompagné de ses équipes. Cette rencontre a été l’occasion d’échanger sur les différents dossiers en relation avec les portefeuilles de la Vice-présidence.

Dans un premier temps, la thématique foncière a été abordée, avec en particulier les demandes d’affectation de foncier du Pays vers la commune, qui sont en majorité déjà réalisées ou en cours. Cela a été l’occasion également de présenter certains projets liés à ces affectations, comme celui du marché communal à proximité de la Mairie ou encore l’aménagement d’un parc sur le site de Vaiparaoa, proche du Musée de Tahiti et des Îles, conçu avec la population de Punaauia via une démarche participative. Enfin, un meilleur partenariat sur la stratégie foncière a été discuté.

Dans un second temps, la commune a présenté son plan d’aménagement détaillé (PAD) de la vallée de la Punaru’u et de ses difficultés de la prise en compte de la gestion des risques industriels. La Direction de l’environnement (DIREN) a indiqué être en phase avec la commune sur cette problématique et qu’elle y travaillait également sur les autres zones industrielles de Tahiti. Il conviendra de bien y associer l’État et la Direction de la protection civile (DPC) par rapport à la nécessité de renforcer les forces d’intervention.

Finalement, la discussion s’est portée sur la gestion des déchets et l’assainissement des eaux usées. Concernant la réhabilitation de l’ancienne décharge communale de la Punaruu, il a été indiqué que la DIREN présentera au mois d’août 2023, un arrêté de réhabilitation de la décharge de la Punaru’u. Cet arrêté cadrera le protocole de réhabilitation basé sur les préconisations des bureaux d’études. Le syndicat « Fenua Ma » est chargé de réaliser les travaux. Sur le projet de déchetterie de Punaru’u, la commune souhaitait avoir la gestion du site de par sa proximité et sa connaissance de ses administrés. Il est nécessaire de trouver une solution dans le statut du Syndicat « Fenua Ma » qui en a la compétence exclusive.

Enfin, il a été indiqué à la commune, que le Pays allait soutenir pleinement le projet de reconstruction de l’émissaire de la station d’épuration et que des crédits supplémentaires avaient été validés et inscrits dans le cadre du vote du futur collectif 3.