Le président Edouard Fritch est allé, mardi toute la journée, à la rencontre de six groupes parlementaires au Sénat. Au cœur des échanges, trois thématiques principales : la reconnaissance du fait nucléaire par l’Etat, un toilettage du statut et la situation des communes qui ne disposent pas de fiscalité propre tout en étant soumises au code des collectivités territoriales peu adapté aux spécificités polynésiennes.
« Nous ne sommes pas ici pour demander des compétences supplémentaires mais nous voulons rendre notre statut plus efficient », a martelé Edouard Fritch. Il a été reçu successivement par Thani Mohamed Soilihi, vice-président du groupe La République en marche (LREM), Eliane Assassi, du groupe communiste républicain citoyen et écologiste, Claude Malhuret président du groupe Les indépendants Républiques et territoires, Jean-Claude Requier, président du groupe rassemblement Démocratique et Social Européen (RDSE), Bruno Retailleau, président du groupe Les Républicains et enfin Hervé Marseille, Président du groupe Union Centriste.
Reçu par Annick Girardin
A chaque fois, le président du Pays a souligné qu’il ne venait pas demander une évolution institutionnelle mais que le statut colle aux réalités polynésiennes afin de favoriser et renforcer l’essor économique, la paix sociale et garantir la protection de l’environnement.
Tout au long de cette journée de travaux, le président du Pays a été accompagné de Gaston Tong Sang, président de l’Assemblée de la Polynésie française, de la sénatrice Lana Tetuanui et du sénateur Nuihau Laurey, de la députée Maina Sage et de la députée Nicole Sanquer.
Demain mercredi, le président Edouard Fritch sera reçu, rue Oudinot à Paris, par Annick Girardin, ministre des Outre-mer.