Le président Edouard Fritch a participé, ce lundi à Paris, à la Commission consultative du suivi des conséquences des essais nucléaires (CCSCEN), présidée par Agnès Buzyn, ministre des Solidarités et de la santé. Celle-ci a été l’occasion de constater que l’indemnisation des malades est désormais facilitée.

« Le bilan des dossiers examinés et admis par le CIVEN est important. La commission d’indemnisation se déplace aujourd’hui en Polynésie française pour éviter que des Polynésiens aient à venir en métropole », s’est réjoui le président de la Polynésie française au terme de la réunion.

Par ailleurs, a-t-il souligné, « nous venons d’apprendre que deux autres cancers seront inscrits sur la liste existante. Je pense qu’Alain Christnacht, le président du CIVEN  est un homme de très bonne volonté. Il a humanisé cette commission. Je crois que les déplacements qu’il a effectué en Polynésie ont fait qu’il a mieux vu les difficultés ».

Selon Edouard  Fritch, « les choses avancent bien et la ministre Agnès Buzyn a été très positive ». Elle a d’ailleurs fait entrevoir un avenir encore meilleur car elle a décidé de prendre en compte toutes les préconisations proposées par les uns et les autres. « Je suis optimiste pour la suite », a insisté le président du Pays.

L’hommage d’Agnès Buzyn à Lana Tetuanui

« Ce qui est important c’est que l’Etat aujourd’hui reconnait la contribution de la Polynésie à l’arme nucléaire. L’Etat est décidé à prendre ses responsabilités et c’est important. C’est important pour nos relations avec la République. Et c’est important pour le Polynésien de se savoir protégé dans cette affaire ».

Au terme de cette réunion, la ministre Agnès Buzyn a tenu à saluer « le travail et le courage de la sénatrice Lana Tetuanui ». Elle a ajouté « on peut être fiers d’avoir rendu plus efficace le régime d’indemnisation des victimes des essais ». Le président de la Polynésie française était accompagné de Gaston Tong Sang, président de l’Assemblée de la Polynésie française, Jacques Raynal, ministre de la Santé ainsi que des parlementaires polynésiennes Lana Tetuanui, Maina Sage et Nicole Sanquer.

Allocution CCSEN