Échanges constructifs à Hiva ‘Oa et Tahuata dans le cadre du processus d’inscription à l’UNESCO

Dans le prolongement des réunions d’informations entamées le 7 mai dernier dans l’archipel marquisien, la délégation conduite par Éliane TEVAHITUA, Vice-présidente de la Polynésie française, a accompli des avancées notables lors de sa visite à Hiva Oa le 10 mai.

Accueillie chaleureusement par Joëlle FRÉBAULT, Mairesse de l’île, hakaiki, la délégation a initié des discussions cruciales avec Monseigneur CHANG SOI, évêque des Îles Marquises, portant sur le projet de classement du tohua Kamuihei qui est situé sur une terre du domaine du CAMCIM, en tant que monument historique du Pays. Ces échanges ont abouti à un accord sur les modalités de ce classement, marquant ainsi un pas significatif vers la préservation et la valorisation de ce site emblématique.

Par la suite, la délégation s’est rendue sur le site du tohua Upeke et du me’ae Pata dans la vallée de Ta’aoa, zone retenue pour l’inscription proposée sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. Les échanges avec la population locale ont permis d’aborder les enjeux liés aux périmètres du bien ainsi que les futures réglementations en matière d’urbanisme, démontrant ainsi un engagement fort envers la consultation et la participation communautaire.

La visite du site du « Tiki souriant » à Tahauku a été suivie d’une rencontre avec Monsieur et Madame TERIINOHORAI au cours de laquelle leurs préoccupations concernant l’expropriation éventuelle de leurs terres ont été prises en compte et apaisées, illustrant la volonté de la délégation de répondre de manière équitable aux préoccupations des habitants.

Dans l’après-midi, la délégation s’est rendue sur l’île voisine de Tahuata pour une réunion d’information publique à Vaitahu sur le projet d’inscription sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. Cette rencontre, qui a rassemblé une quinzaine de participants, a permis de mettre en lumière les préoccupations de la population locale, notamment sur les questions relatives aux mouillages clandestins, à la gestion des ressources marines, à la divagation animale et aux périmètres retenus du bien. Ces échanges ont renforcé l’engagement de la délégation à travailler en étroite collaboration avec la communauté pour relever ces défis de manière efficace et inclusive.

Cette journée de rencontres et de discussions témoigne de la volonté commune de toutes les parties prenantes de préserver et de valoriser le patrimoine exceptionnel des Îles Marquises, dans le respect des aspirations et des préoccupations de ses habitants.