Monsieur le Président,

Monsieur le Vice-Président de la Polynésie française

Mesdames et messieurs les ministres,

Mesdames et messieurs les membres du CESEC,

Madame la secrétaire générale et toute son équipe,

Mesdames, messieurs,

Chers amis,

 

Je vous remercie de m’accueillir avec les membres de mon gouvernement au sein du Conseil économique, social, environnemental et culturel (CESEC) pour ouvrir cette nouvelle année et pour vous exprimer nos meilleurs vœux.

Cette période est propice à la fraternité et à l’espérance, au sein de nos familles, dans nos relations personnelles et sociales.

Je souhaite donc que ce début d’année soit vécu comme un moment de joie, de paix et de partage, pour préparer ensemble les mois à venir.

J’ai une pensée pour les plus démunis, les personnes vulnérables, parfois en grande détresse. Nous ne les oublions pas. La solidarité et la lutte contre la précarité seront au cœur de notre action. J’y reviendrai.

Ces cinq dernières années, notre gouvernement a, d’une part redressé les comptes de la collectivité, et d’autre part mis en place les mesures d’urgence d’accompagnement social et de relance de l’activité économique.

La stabilité de nos institutions a permis le retour de la confiance des acteurs économiques et sociaux, et une reprise marquée de la croissance économique.

Les orientations majeures pour l’exercice à venir visent à renforcer les fondamentaux de la société polynésienne, afin d’inscrire le Pays dans la stabilité, la solidarité et la prospérité pour tous.

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Le CESEC joue un rôle important dans l’amélioration des politiques publiques. C’est notamment par lui que s’exprime la voix de la société civile organisée.

C’est un espace de dialogue social où se forment les compromis et les consensus, dans un esprit de respect mutuel. C’est l’instrument institutionnel du dialogue entre les pouvoirs publics et les corps intermédiaires.

A travers ses débats, il irrigue des réflexions précieuses pour préparer les décisions d’avenir. C’est aussi le baromètre du corps social lorsqu’il s’agit d’appréhender l’opportunité et la qualité de certaines réformes envisagées.

Vous êtes des partenaires sociaux et vous avez ici toute votre place pour faire vivre le dialogue social. Nous allons ensemble tracer les perspectives d’avenir à travers un dialogue à la fois constructif et serein.

Au final, il vous revient de contribuer à l’action publique et je voudrai saluer, chers membres, la qualité du travail accompli et le pragmatisme de vos avis. Je rends également hommage à l’équipe du secrétariat général qui vous apporte une assistance précieuse dans vos missions.

Je profite également de l’occasion qui m’est donnée pour féliciter monsieur Kelly ASIN-MOUX pour sa présidence.

Il entretient des relations très constructives avec l’ensemble des autorités du Pays et contribue activement au rayonnement de votre institution.

Il me semble d’ailleurs, Monsieur le Président, que vous devriez prochainement recevoir la médaille de Chevalier de la Légion d’honneur. Félicitations pour cette haute distinction que la République vous décerne.

En 2019, votre institution a été saisie de 26 projets ou propositions de Loi du pays et a  rendu 18 avis favorables, 1 avis défavorable et 7 avis non qualifiés. Par ailleurs vous vous êtes autosaisis de la problématique du diabète en Polynésie.

Pour commencer cette année 2020, le CESEC devrait être saisi prochainement sur plusieurs projets de textes et notamment sur un projet de loi du pays relatif à la modernisation des conditions d’attribution des prestations servies aux adultes handicapés. Je suis persuadée que cette proposition du gouvernement recueillera le soutien actif de ma chère Henriette (Kamia) qui siège parmi vous et de votre plein soutien aux mesures proposées.

D’autres textes suivront mais je tenais à citer celui-là qui est un texte très attendu qui permettra d’améliorer les conditions de vie de nos personnes extra-ordinaires.

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Mesdames, messieurs les conseillers, 2020 s’annonce sous de beaux auspices. Nous pouvons en effet d’ores et déjà nous réjouir que cette nouvelle année nous offre de très belles perspectives.

Vous le savez, elle sera marquée par deux événements importants, l’un électoral et l’autre institutionnel.

Le mois de mars verra le renouvellement des conseils municipaux. Les communes, leurs tavana sont aussi de véritables partenaires du Pays en matière de cohésion sociale, de développement économique, d’investissements, avec des compétences importantes en matière environnementale qui nécessitent un accompagnement tant du Pays que de l’Etat. C’est ainsi un nouveau mandat de 6 années qui va démarrer à compter de mars prochain.

L’étape qui suivra ces élections municipales sera constitué par le renouvellement des mandats confiés à nos sénateurs.

L’autre événement majeur est la venue en avril prochain du Président de la République, M. Emmanuel MACRON. C’est un séjour très attendu. Nous nous réjouissons de la venue du Président et nous nous y  préparons activement.

Cette visite présidentielle sera notamment marquée par l’organisation du Sommet France-Océanie couplé avec un « One Planet Summit ».

Il y aura donc une belle séquence internationale consacrée aux problématiques du changement climatique que vivent les pays insulaires du Pacifique, mais également cette île-Continent qu’est l’Australie qui a subi des incendies d’une telle violence qu’ils menacent une grande partie de sa biodiversité. Ce séjour sera donc l’occasion de réunir les chefs d’Etat et de gouvernement du Pacifique.

Il serait prochainement précédé d’une mission de la Ministre des Outre-mer, Annick Girardin.

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Les perspectives économiques pour notre Pays sont bonnes. La note de la Polynésie française à A3 avec perspective positive publiée le mois dernier par l’agence Moody’s nous y encourage. Nous pouvons ensemble nous en réjouir.

L’agence indique que «le profil de crédit de la Polynésie française reflète des performances financières meilleures qu’attendues précédemment et qui devraient rester solides».

Comme en décembre 2018, Moody’s relève que les forces de la Polynésie française résident dans des performances financières solides.

Elles se maintiendront sur les 2-3 prochaines années, un bon accès à l’emprunt et une stabilité politique lui permettant de mener des réformes structurelles importantes.

Ceci est le fruit d’une gestion rigoureuse et saine des finances de notre Pays, confirmant également la tendance fondamentale de croissance engagée par notre Gouvernement depuis quelques années.

Comme je l’indiquais lors de mes vœux à la presse lundi dernier, «notre stabilité politique retrouvée, notre économie florissante, les différents indicateurs le prouvent régulièrement, profitent à une grande partie de la population».

Nous le savons, il est impératif de poursuivre nos efforts.

Ces efforts passent par la poursuite de réformes et la concrétisation de grands projets.

A ce titre, la mise en œuvre prochaine du Schéma d’Aménagement Général permettra de structurer l’ensemble de ces actions dans un objectif de développement harmonieux de tous les archipels, selon leurs besoins et selon leurs spécificités. Je vous remercie d’avoir participé, tant durant la phase d’élaboration par la présence du Président et de membres au Comité de pilotage, que lors de la consultation du projet avant sa présentation à l’assemblée de la Polynésie française.

Il s’agit d’un outil structurant ambitieux, complexe au regard de la dimension de notre Pays, qui implique des décisions fortes. Mais il est également extrêmement motivant dans sa concrétisation qui est au bénéfice de notre population.

Le SAGE est notre réflexion commune pour le développement de la Polynésie française sur 20 ans. La prochaine génération nous jugera sur sa réalisation.

S’agissant de l’avancement des grands projets, une présentation du projet de la ferme aquacole de Hao a été faite devant votre institution en décembre dernier.

La Polynésie française a pour objectif de devenir une vitrine internationale dans le secteur de l’économie bleue et notamment en aquaculture. Toutes les recherches qui ont été menées en matière de développement durable et d’énergies renouvelables devraient faire de la ferme aquacole de Hao un projet pilote à l’échelle internationale.

Je sais que certains formulent des craintes, notamment sur les aspects environnementaux de ce projet.

Mais sachez bien que nous veillons, dans tous les domaines et avec fermeté, à la stricte application de notre réglementation à laquelle le promoteur doit se soumettre. Aucune dérogation n’est envisageable.

Concernant « Le Village Tahitien », il a été relancé. Les projets élaborés dans le cadre de l’appel à manifestation d’intérêt lancé en septembre 2019, ont été remis à TNAD la semaine dernière. Ils seront une première fois examinés par le jury au mois de février et mars 2020. Les candidats disposeront ensuite d’un délai supplémentaire pour affiner leur projet et le choix définitif des lauréats interviendra en juin 2020.

Parallèlement, s’agissant du Centre de congrès, 4 cabinets d’architecture ont été retenus en novembre 2019 dans le cadre d’une procédure de dialogue compétitif. Le dépôt des offres initiales est prévu pour ce mois-ci. Le jury auditionnera une première fois les candidats au mois de mars pour qu’ensuite les candidats puissent compléter leurs offres. Le choix final du jury interviendra lui aussi au mois de juin 2020.

Il s’agit d’un projet majeur qui viendra non seulement développer l’offre de réceptif en matière d’hébergement hôtelier mais aussi développer une véritable zone d’activités et d’attractivité touristique.

Dans le domaine du tourisme, les chiffres de la fréquentation pour l’année 2019 seront connus sous peu. On sait déjà qu’ils seront très bons et que les perspectives pour l’année 2020 sont également très bonnes.

Je m’en réjouis car cela prouve une nouvelle fois tout l’attrait de notre destination et de notre culture, avec l’avantage aussi que ce développement génère de l’activité et de l’emploi dans les îles.

Le 26 septembre dernier, vous avez été nombreux à participer aux Assises du Tourisme qui ont lancé officiellement les travaux d’élaboration de notre prochaine stratégie de développement touristique, Fāri’ira’a Manihini 2025 ; la stratégie actuelle arrivant à échéance en décembre 2020.

Nous avons l’ambition d’un tourisme inclusif, au service d’un développement responsable et d’une croissance partagée, qui permet de maitriser une répartition territoriale des flux dans nos îles.

Une répartition acceptable et cohérente en fonction des capacités d’accueil, du souhait des populations, ainsi que des opportunités locales et internationales, en préservant l’environnement, la qualité de vie, la culture et les usages des populations. L’élaboration de cette future feuille de route sera collaborative et fera l’objet d’une consultation la plus large possible tant à Tahiti que dans les archipels.

La ministre du tourisme viendra à votre rencontre dans le courant du mois de septembre pour solliciter votre avis sur cette stratégie 2021-2025, avant d’en débattre à l’Assemblée de Polynésie.

Notre objectif premier est que notre développement touristique bénéficie au plus grand nombre et génère les activités et les emplois en faveur de nos familles, de nos enfants d’ici et de nos archipels.

Dans le domaine de l’emploi, vous le savez, le Pays a fait de la lutte contre le chômage une de ces grandes priorités.

Entre octobre 2018 et octobre 2019, l’indice de l’emploi augmente de 2,2%, semblable à la variation moyenne annuelle observée de 2014 à 2018. Par ailleurs, à mi-décembre 2019, le SEFI a enregistré plus de 3 700 offres d’emploi sur l’année.

L’enquête emploi réalisée par l’ISPF en 2018 dans l’archipel de La Société, et qui sera désormais annuelle, permet aussi de mieux cerner la situation du marché de l’emploi.

Cet objectif de lutte contre le chômage ne peut être atteint que par la poursuite de la croissance de notre économie et la création d’activités soutenue par les nombreuses mesures d’aide économique mises en place par le Pays. C’est ce à quoi mon gouvernement s’est attaché depuis 2014. Mais, c’est également une politique d’accompagnement à l’emploi qui repose notamment sur un panel de mesures d’aides destinées à faciliter le maintien et la création d’emplois et à permettre notamment au public le plus éloigné du marché de l’emploi de s’insérer durablement.

Ainsi, nous continuerons à accompagner la création d’emplois aussi au travers du panel de dispositifs d’aide à l’emploi.

Nous reviendrons vers vous dans le courant de l’année pour vous présenter une réforme de ces dispositifs qui doivent évoluer en fonction du contexte économique et social de la Polynésie.

Enfin en matière d’emploi toujours, 2020 verra la mise en œuvre de la loi de pays sur la promotion et la protection de l’emploi local. La prochaine étape est la création dans le courant du mois de février de la commission de l’emploi local composée de manière tripartite du pays et des représentations patronales et syndicales.

L’observatoire qui permettra d’identifier les secteurs éligibles à la protection de l’emploi sera également créé  au sein du SEFI dans les prochains mois. Cette mise en œuvre sera accompagnée d’une communication Grand public mais aussi des partenaires sociaux afin que le dispositif soit bien compris.

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Mes chers amis, je tiens également à mettre l’accent sur l’importance de la protection de notre environnement et de notre grand océan.

La Polynésie française dispose d’un immense espace maritime de 5 millions de km2, qui est depuis 2002 l’un des plus grands sanctuaires marins de la planète pour les requins, baleines, tortues et autres espèces emblématiques.

Nous avons classé l’ensemble de notre zone économique exclusive en aire marine gérée en avril 2018 afin d’intégrer et mettre en cohérence nos efforts de gestion en matière de pêche et en matière de gestion des espèces et des espaces naturels.

Notre océan est notre garde-manger depuis la nuit des temps et contient une diversité de ressources naturelles connues ou potentielles, à exploiter durablement pour notre développement économique et social.

Nous souhaitons ainsi préserver notre océan des pollutions plastiques.

 

Nous vous remercions d’avoir donné un avis favorable, il y peu, à un projet de loi du pays qui vise à limiter l’utilisation des sacs en plastique et à privilégier des alternatives locales durables comme nos paniers locaux traditionnels.

Ce n’est qu’une première étape vers l’interdiction d’autres produits en plastique comme la vaisselle, les pailles ou les barquettes à usage unique.

En 2020, vous serez consultés sur plusieurs projets de loi du pays relatifs à « la protection des récifs coralliens et du littoral » ou encore à « la protection des ressources biologiques ou génétiques polynésiennes et des connaissances traditionnelles associées ».

Votre avis sera également sollicité sur des schémas directeurs importants comme le schéma territorial de gestion des déchets, afin de préserver nos milieux naturels et plus particulièrement notre océan.

Comme je l’ai dit tantôt, l’environnement sera également au cœur des discussions du One Planet Summit qui se tiendra prochainement à Papeete, en présence du Président Emmanuel MACRON et des chefs d’Etat du Pacifique. L’année 2020 sera assurément une grande année de l’environnement.

L’ajout du terme « environnemental » dans le nom de l’Institution qui me reçoit aujourd’hui, n’est pas et ne doit pas être qu’une modification de forme.

Notre lieu de vie, celui de nos enfants et de ceux qui viendront après, doit être sauvegardé pour conserver son exceptionnelle biodiversité.

Cette préservation nécessite certes des mesures législatives mais elle doit surtout être le résultat d’une action de tous les instants et de TOUS les polynésiens.

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Je ne peux terminer mes propos sans vous parler de la réforme indispensable de la PSG menée par notre Ministre Dr RAYNAL.

Vous avez pu constater une nette amélioration des comptes sociaux de la CPS. L’équilibre des régimes d’assurance maladie est atteint quasiment.

Il convient de la renforcer  en 2020, en poursuivant les efforts nécessaires par les mesures d’économie et de bonne gestion.

Mais la réforme de l’Assurance Maladie entamée depuis 2 années doit se poursuivre avec la mise en place de la branche maladie unique.

Elle vous sera présentée, sans négliger la poursuite de l’installation des équipements médicaux indispensables à la prise en charge correcte de notre population.

Au 1er semestre 2021, le TEP SCAN fonctionnera au CHPF. En effet aujourd’hui près de 200 évacuations sanitaires s’effectuent chaque année  pour cet examen. Le montant de l’opération s’élève à 589 millions de francs pour le matériel et à 150 millions de francs pour le bâti.

L’année 2020 sera également celle de la finalisation du futur Institut Polynésien du Cancer dont nous parlerons plus longuement dans les semaines à venir.  Nous devons instituer une prise en charge optimum du cancer en polynésie et rayonner dans le Pacifique

Conformément à la volonté de développer la prévention et la lutte contre certaines maladies de manière coordonnée, les programmes suivants sont en cours de déploiement avec une attention particulière portée sur l’action  intitulée « Faire de la lutte contre le surpoids une priorité du Pays » avec la mise en œuvre du « schéma directeur et programme d’actions polynésien pour le développement des activités physiques adaptées 2019-2023 », et  du « Programme d’actions polynésien sur l’alimentation équilibrée  et la pratique d’activités physiques 2018-2022 ».

Trois  autres programmes tout aussi essentiels  sont en cours :

–   « Programme d’action de lutte contre les addictions en Polynésie française 2019-2023»

–   « Plan cancer pour la Polynésie française 2018-2022 »

–   « Un plan de santé mentale. »

Le Pays est bien conscient que le financement des dépenses de santé et du reste des risques couverts par la PSG repose, pour l’essentiel sur les cotisations patronales et salariales.

Mais les recettes, qu’elles proviennent des cotisations ou de la fiscalité sont, l’une comme l’autre, dépendantes de l’activité économique.

Mon gouvernement a prévu d’ouvrir ce chantier avec le ministère du budget dans le cadre des travaux sur la mise en place de la branche universelle maladie et la détermination des besoins en financement des autres risques : famille, handicap, perte d’autonomie etc…

La réforme des retraites est effective depuis le début de cette année. La préoccupation majeure de mon gouvernement est de garantir dans le long terme le paiement des retraites.

Les efforts fournis lors de la mise en œuvre de la réforme commencent à porter leurs effets. Cependant l’équilibre est précaire et nous restons vigilants. Les projections sur les prochaines années sont marquées par une rupture de la solvabilité des régimes de retraite.

En effet, si la Loi du Pays du 1er février 2019  a davantage été consacrée aux réformes du régime Tranche A, sans pour autant le mettre à l’abri de toutes difficultés,  il convient de se pencher aussi sur la situation  du régime Tranche B.  Des réformes doivent être mises en œuvre pour ce régime afin d’améliorer sa viabilité, car une nette dégradation du résultat technique est à craindre au cours des années à venir du fait du poids important des engagements issus du passé. Aussi des ajustements sur les paramètres spécifiques à la tranche B seront nécessaires.

Il reviendra au Conseil d’Orientation et de Suivi des Retraites  d’apprécier les conditions requises pour assurer la viabilité financière à terme de ces régimes dans son rapport annuel qu’il produira pour le 15 juin.

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Mes chers amis, empreint de ses traditions et de ses valeurs, le peuple Polynésien a toujours su relever les défis auxquels il a dû faire face, tout en restant attaché à son identité et à sa culture. Je suis fier d’être de ce peuple. Je suis fier d’être polynésien.

Cet attachement à nos traditions et à nos valeurs, c’est le flambeau qui doit nous éclairer pour regarder l’avenir et avancer.

Ce qui nous anime et nous réunit, c’est cette volonté commune de voir nos enfants grandir et s’épanouir dans une Polynésie qui rayonne. L’engagement et l’effort de chacun permettront de concourir à cet objectif.

Sur cette voie, je suis convaincu que nos institutions ont un rôle majeur à jouer.

Pour ma part, je continuerai à dialoguer avec l’Etat, à encourager les forces vives de notre pays, à rassembler les tavana et à respecter les confessions religieuses. Toutes ces autorités politiques, civiles et religieuses travaillent pour le bien de notre pays et de notre population.

Vous pouvez être assurés que je continuerai à œuvrer pour l’intérêt général, dans l’écoute, l’équité et la transparence.

Chers amis, je voudrai à nouveau vous adresser à chacune et à chacun une bonne et heureuse année 2020 remplie de joie et de bonheur pour vous-même et vos familles.

Monsieur le Président et tous ici rassemblés, je vous invite à inaugurer à nos côtés, le jardin de plantes médicinales que vous partagez avec le ministère de la culture et de l’environnement.  Nous découvrirons aussi à cette occasion une magnifique œuvre qui viendra marquer le cœur de ce bel espace de débat et de dialogue sur les sujets de fond qui font évoluer la société polynésienne.

 

Merci de votre attention.