Monsieur le représentant du Haut-commissaire de la République en Polynésie française,
Monsieur le Président de la Polynésie française,
Mesdames et messieurs les Ministres, ou leurs représentants,
Monsieur le maire de la commune de Punaauia, madame la 1ère adjointe et l’ensemble des adjoints et conseillers municipaux ainsi que les agents communaux qui ont œuvré à la mise en place du site,
Monsieur le Président de l’Assemblée de la Polynésie française,
Monsieur le Président du Conseil Economique Social, environnemental et Culturel,
Monsieur le président de la chambre de l’agriculture et de la pêche lagonaire, cher Thomas, ainsi que les vice-présidents et membres du bureau de la chambre et tout votre personnel,
Madame la représentant du service de l’artisanat traditionnel,
Madame la Présidente de la fédération horticole Hei Tini Rau, et l’ensemble de votre comité
Mesdames et messieurs les exposants, horticulteurs et horticultrices,
Mesdames, Messieurs, cher public
Ia ora na.
Je suis très heureux d’être parmi vous pour l’ouverture des Floralies accueillies par notre belle commune de Punaauia, dont je suis un des résidents.
Il s’agit là de ma toute première inauguration d’un évènement du Pays en tant que Ministre du secteur primaire.
Je te remercie Tavana, Monsieur Simplicio LISSANT, pour ton soutien indéfectible depuis 4 ans dans l’organisation de ce bel évènement.
Pour la mission qui m’a été confiée par le Président du Pays, Moetai BROTHERSON, je souhaite la mener avec l’ensemble des acteurs privés et publics du Fenua pour atteindre cet objectif commun : « faire du secteur primaire un pilier incontournable de notre société polynésienne ».
Aussi, il s’agit d’assurer une continuité dans les actions de collaboration qui ont été lancées au travers notamment du schéma directeur agricole 2021-2030, mais également de renforcer un peu plus le rôle central des acteurs qui font vivre le secteur primaire dans nos stratégies sectorielles.
Vous ne le savez peut-être pas mais j’ai eu l’habitude, avec ma casquette de chercheur, de travailler aux côtés des professionnels, horticulteurs ou agriculteurs, pour aller identifier les molécules, les substances qui apporteront la plus-value au travail de la terre, et de la mer.
Je vais poursuivre ce travail d’accompagnement, en gardant la même volonté de trouver des solutions pour valoriser notre secteur primaire, ses produits et ses acteurs.
Je suis persuadé du potentiel énorme de nos ressources locales, et je suis certain qu’ensemble, nous pourrons assurer leur valorisation telles que l’attend notre population.
Les floralies qui nous réunissent aujourd’hui, est un événement incontournable du calendrier officiel des manifestations du Pays et bien entendu un événement très attendu de la filière horticole.
C’est donc avec un grand plaisir que j’ai l’opportunité d’ouvrir cette nouvelle édition des Floralies de Polynésie française.
Cette douzième édition est placée sous le thème « « Te tumu ha’ari e to na mau maitai – Le cocotier et ses bienfaits ».
Le cocotier est une filière stratégique du programme de développement agricole, qui prévoit la diversification de ses cos-produits.
Dans le cadre de mes anciennes fonctions, j’ai travaillé sur les filières de la canne à sucre, de la vanille mais également les filières coprah et monoï.
Si la filière coprah fait partie du quotidien de l’agriculture polynésienne dans nos archipels, il ne faut pas exclure les dérivés à haute valeur ajoutée comme le mitihue, le pape haari ou l’huile vierge de coco.
Les polynésiens ont les capacités de développer ces nouvelles filières et je me réjouis de voir que des actions, comme le « Haari contest », permet une approche variétale orientée vers ce type de co-produits.
Quand je vois les stands qui nous entoure et vous, les professionnels, tous présents en ce jour d’inauguration, je suis convaincu que l’horticulture a encore de beaux jours devant elle.
Il est important qu’elle puisse redevenir la filière forte que nous connaissions lorsqu’elle s’exportait sur le marché européen.
En effet, il y a quelques années nous produisions du Lys aux Australes, nous avions la filière fleurs coupées qui exportait jusqu’en métropole. Ces filières ont été arrêtées pour de nombreuses raisons, mais il faut travailler ensemble pour en redessiner leurs développements futurs.
J’aimerais souligner, pour terminer, que le développement agricole passe par la volonté des agriculteurs de s’unir, de s’entraider, de mettre en commun leurs expériences et leurs savoir-faire. Le partage des réussites mais aussi des échecs nous permettent d’avancer et de faire les bons choix.
Nous avons au sein du gouvernement des objectifs affichés de souveraineté alimentaire, de développement d’une économie verte polynésienne forte et dynamique, nous devons travailler ensemble, pour les atteindre.
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Aujourd’hui, les fleurs sont à l’honneur.
A la veille de la fête des mères, je ne peux terminer mon discours sans adresser mes vœux les plus chaleureux à toutes les femmes, les mères polynésiennes qui sont la force des familles du fenua.
Je suis certain que vos plantes et vos fleurs, chers exposants, seront les preuves d’amour que nos mamans méritent amplement.
Je vous remercie pour votre écoute et vous souhaite à tous une bonne exposition et de bonnes ventes.
Taivini TEAI