ALLOCUTION DE EDOUARD FRITCH

OUVERTURE DU 18ème CHAMPIONNAT DU MONDE DE VAA-VITESSE

Dimanche 15 Juillet 2018

Monsieur le Haut Commissaire,

Monsieur le Président de l’Assemblée de la Polynésie française,

Monsieur le Vice président,

Mesdames et messieurs les Ministres,

Mesdames et messieurs les représentants à l’Assemblée

Mesdames et messieurs les maires,

Monsieur le président du Comité organisateur local, cher Jean,

Madame la présidente de la Fédération Internationale de Va’a

Monsieur le président de la Fédération tahitienne de Va’a

Mesdames et messieurs les Chefs de délégation de Va’a

Mesdames et messieurs les athlètes rameurs,

Mesdames et messieurs,

Chers amis,

C’est une joie et une fierté pour le Maire de Pirae et Président de la Polynésie française,  de vous souhaiter la bienvenue à cette cérémonie d’ouverture de la 18ème édition du championnat du monde de va’a – vitesse.

Cette fierté est amplifiée parce que ce matin, beaucoup d’entre nous ont hurlé de joie et savouré la belle coupe du monde remportée par la France. Aujourd’hui, nous avons ainsi le privilège, en Polynésie française, de vivre deux grands évènements mondiaux, le football, ce matin, et le va’a, cet après-midi.

C’est le va’a qui nous donnera des frissons et occupera l’actualité sportive des jours à venir.

En Juin 2017, nous étions rassemblés pour suivre le 1er championnat du monde de va’a marathon. Il y avait près de 500 athlètes venant de 33 pays.

Aujourd’hui, un an après, c’est au tour du championnat du monde de va’a vitesse. Je salue les 2 000 athlètes venus de 32 pays.

Pour le Pacifique, je salue la Nouvelle Zélande qui présente la délégation la plus nombreuse avec 552 rameurs. Je salue l’Australie. Je salue Hawaii. Je salue Wallis et Futuna. Je salue la Nouvelle Calédonie. Je salue les Iles Cook. Je salue Rapa Nui. Je salue Guam. Je salue Samoa. Je salue Tonga. Je salue les Samoa Américaines. Je salue Fiji. Je salue Niue. Je salue Norfolk.

Pour l’Amérique du Nord et du Centre, je salue le Canada, Je salue la Californie. Je salue la côte Est des Etats Unis. Je salue Pacifique NO. Je salue le Panama. Je salue le Mexique.

Pour l’Amérique du Sud, je salue le Brésil. Je salue le Chili. Je salue l’Argentine. Je salue le Pérou. Je salue le Vénézuéla. Je salue l’Uruguay.

Pour l’Asie, je salue le Japon. Je salue Hong Kong.

Pour l’Europe, je salue la Grande Bretagne. Je salue l’Italie. Je salue l’Allemagne. Je salue l’Autriche. Je salue la France.

Enfin, je salue les 542 athlètes de Polynésie, moins nombreux mais plus talentueux, je l’espère, que ceux de Nouvelle Zélande.

A cet égard, je voudrais remercier chaleureusement les 2 000 athlètes des 32 pays qui ont répondu à notre invitation.

Je voudrais aussi remercier très chaleureusement le Comité Organisateur, tout particulièrement son président, Jean Chicou, et toute l’équipe qui l’entoure, pour avoir organisé et nous permettre de vivre cet évènement exceptionnel du va’a mondial. Merci du fond du cœur au Comité organisateur. Vous avez su relever le défi et vous méritez de gros applaudissements et toute notre reconnaissance.

Avec le Comité organisateur, je voudrais aussi remercier la Ville de Pirae, la Fédération tahitienne de va’a et la Fédération internationale de va’a qui, se sont unis pour nous permettre de vivre cet évènement exceptionnel et de voir évoluer l’élite mondiale du va’a vitesse.

Mes chers amis, si je me suis impliqué avec mon conseil municipal et mon gouvernement, pour accueillir ce championnat du monde à Pirae, c’est pour deux raisons.

La première, c’est pour rendre un grand hommage à monsieur Edouard Maamaatua, un citoyen de Pirae et un grand homme de l’histoire de la pirogue. Je pense qu’en nous regardant de là-haut, il serait fier de nous tous, nous tous qui avons su faire fructifier son héritage, d’une belle manière.

La seconde raison, c’est que le va’a et l’esprit du va’a ont leur nombril, ici, en Polynésie française. Te Ao o te Va’a, l’esprit et les dieux du va’a, ont pris leur source et leur racines, ici, sur nos lagons et sur notre océan. La pirogue a permis à nos ancêtres de trouver la vie, ici, dans nos îles. Mes chers compatriotes de Polynésie, soyons fiers de cette racine et de cette identité héritées de Te Moana Nui a Hiva.

Le va’a, ce sont des hommes et femmes unis dans une même ferveur pour l’amour du va’a. Le va’a, ce sont aussi des hommes et des femmes qui unissent leur force pour avancer. Tout le symbole d’un mouvement qui gagne.

Le va’a est certes, un rassemblement sportif. Mais, il est aussi un rassemblement culturel et un rassemblement solidaire. Aussi, tout au long des jours à venir, vous pourrez participer à des manifestations culturelles. Vous verrez aussi que le va’a rassemble nos handicapés et nos jeunes de nos quartiers de Tahiti et de Moorea.

Que la belle fête du va’a puisse nous réunir dans la joie, le partage, le respect et l’amitié.

Que Dieu vous bénisse et bénisse la Polynésie.

Je vous remercie.

Je déclare ouvert le 18ème championnat du monde de va’a vitesse.

I declare open the 18th world championship of va’a speed race.