Monsieur le Président de l’Assemblée de la Polynésie française,
Monsieur le Président du conseil économique, social et culturel de la
Polynésie française,
Mesdames et messieurs les ministres,
Mesdames et messieurs les représentants de l’Assemblée de la
Polynésie française
Mesdames et messieurs les représentants des communes,
Mesdames et messieurs,
Chers amis,
IA ORA NA.
C’est pour moi un grand honneur et un réel plaisir d’accueillir cette
édition de L’INNOVATION PUBLIQUE ; un plaisir d’autant plus
grand que toutes les administrations, celles de l’État, des Communes et
bien sûr de la Polynésie française ; ainsi que nos Institutions,
l’Assemblée de la Polynésie française et le Conseil Économique,
Social, Environnemental et Culturel, ont oeuvré de concert pour
l’atteinte d’un objectif commun: la satisfaction de l’usager, dans le
respect des principes fondateurs régissant tout service public :
continuité, égalité et mutabilité.
Face aux attentes des citoyens et aux besoins des usagers, les
administrations polynésiennes et leurs agents doivent s’adapter pour un
service public juste, simple et efficace.
Relever ce défi nécessite de repenser l’action publique en plaçant
l’usager au centre des organisations administratives. L’innovation
publique constitue un levier essentiel de la modernisation de nos
administrations.
Parce que notre ambition est de mettre l’innovation au service des
valeurs du service public, les services de l’État et du Pays ainsi que le
centre de gestion et de formation des communes ont poursuivi le
partenariat avec l’École Nationale d’Administration (ENA), initié en
2018.
Sur toute la semaine, des séances de formation et de sensibilisation
seront dispensées par les formateurs de l’ENA, accompagnés de
l’équipe des 12 facilitateurs.
Pour cette année 2019, l’objectif visé est de diffuser une culture de
l’innovation à tous les niveaux de décision et d’action publique.
Destinées aux élus et décideurs, puis aux cadres supérieurs et
intermédiaires, ces séances visent à encourager le développement des
méthodes et l’utilisation des outils innovants dans la gestion des
services publics et l’élaboration des politiques publiques.
Les 21 et 22 octobre sont réservés à près de 80 élus et décideurs :
représentants de l’APf, du CESEC et des communes ainsi que les
membres du gouvernement. Les séances des 24 et 25 octobre seront,
quant à elles, destinées aux cadres, supérieurs et intermédiaires, des
administrations.
Inscrites respectivement sous les thématiques : oser l’innovation pour
construire des politiques publiques et expérimenter l’innovation
publique, il s’agira, au cours de ces séances, de découvrir et
d’expérimenter de nouvelles manières de travailler, de concevoir et de
mettre en oeuvre des politiques publiques.
La journée du 23 octobre comptera la présence et la mobilisation de
l’ensemble des acteurs des Institutions et entités polynésiennes afin
d’échanger et de partager sur l’innovation publique.
Au travers de conférences-découvertes et d’ateliers pratiques, cette
journée sera également l’occasion de faire la démonstration de la
collaboration de tous les acteurs publics en faveur des usagers.
Nous verrons, je pense, de nombreuses avancées liées au numérique
(téléservices, démarches simplifiées, outils collaboratifs), d’autant que
nous sortons de la 3ème édition du Digital Festival Tahiti.
C’est indéniable, les développements numériques concourent à
accroître notre performance.
Pour autant, nous aurions tort de perdre de vue que l’humain reste le
premier acteur de la transformation numérique publique. Nous devons
en effet nous garder d’une transformation numérique purement
technologique alors qu’elle est avant tout organisationnelle, culturelle et
donc humaine.
Si le numérique constitue un puissant outil d’amélioration des
procédures et du fonctionnement interne, le tout premier acteur sur
lequel nous nous appuierons pour proposer une offre plus performante
de services aux usagers et accroître la transparence administrative, reste
l’agent public.
Aussi, aurons-nous à coeur, grâce aux apports en matière d’innovation,
de penser une organisation du service public favorisant la coconstruction
et le travail en réseau affranchi d’un fonctionnement
souvent trop cloisonné.
Enfin, je voudrais saluer comme il se doit, les formateurs de l’Ecole
Nationale de l’Administration qui ont fait le déplacement jusqu’en
Polynésie française, l’équipe des facilitateurs, et bien sûr l’équipe du
Haut-commissariat, du centre de gestion et de formation, du syndicat
pour la promotion des communes et la DMRA, pour l’organisation de
la semaine entière.
De l’innovation en discours à l’innovation en actes, sans plus attendre,
ENSEMBLE osons l’innovation.
Je vous souhaite à toutes et à tous une bonne semaine de l’innovation
publique.