Lors du débat au Conseil économique, social, environnemental et culturel (CESEC) sur le diabète, Christophe Plée a estimé que « le combat doit commencer aujourd’hui » et que « maintenant c’est au gouvernement et aux représentants de l’Assemblée d’assumer leurs responsabilités ».

Le gouvernement et les élus de l’Assemblée n’ont pas attendu les recommandations du CESEC ni les propos comminatoires de Christophe Plée pour agir.  C’est ainsi qu’un schéma de prévention et de promotion de la santé 2018-2022, qui complète les Orientations stratégiques 2016-2025 et le Schéma d’organisation sanitaire, a été adopté par l’Assemblée de la Polynésie française. Les stratégies d’actions préconisées ont commencé à être mises en œuvre sous l’autorité du ministère de la Santé. C’est ainsi qu’une taxe sur les produits sucrés destinée à alimenter un fonds de prévention a été mise en place. Dans le même temps la liste des PPN a été revue dans une optique de prévention sanitaire.

Le gouvernement soutient par ailleurs de nombreuses initiatives, comme l’opération « Entreprise active pour la santé » pour promouvoir l’alimentation équilibrée et l’activité physique. Christophe Plée, qui montre sa pleine implication, devrait faire adhérer son entreprise à ce réseau et sans doute celle du vice-président de son organisation patronale.

Les associations sportives et d’éducation à la santé sont largement subventionnées, de même que l’agriculture biologique est grandement soutenue par les fonds publics.

Le rapport du CESEC est une bonne piqûre de rappel sur ces fléaux que constituent le diabète et l’obésité. Il convient de rappeler aussi que ce sont les comportements individuels qu’il s’agit de faire évoluer et que cela prendra de nombreuses années. Le gouvernement et les élus de l’Assemblée sont entièrement mobilisés pour lutter contre ces fléaux sanitaires.