Le mercredi 20 novembre s’est tenu le Comité Directeur de la Convention cadre de coopération Ifremer-Polynésie française.
Composé de Taivini TEAI, ministre de l’Agriculture, Tafai, Mitema TAPATI, Président de la Commission des ressources marines au sein de l’Assemblée de Polynésie française (APF), de Priscille Tea FROGIER, déléguée à la recherche , de Cédric PONSONNET, Directeur de la Direction des ressources marines (DRM), de Philippe MOAL, directeur du centre Ifremer du Pacifique, de Guillaume MITTA, responsable de l’unité Ifremer Ressources marines en Polynésie française, le comité a tout d’abord souligné la pertinence de ce partenariat.
Au cours de cette réunion, les chercheurs et ingénieurs de l’Ifremer et de la DRM ont présenté les 11 projets en cours, axés sur des programmes structurants tels que :
- Développements aquacoles : nouvelles filières, écloseries, sélection génomique et aquaculture restaurative.
- Vulnérabilité des espèces : adaptabilité face au changement climatique, réseau de veille sanitaire et solutions aux épizooties.
- Aquaculture et environnement : impact environnemental, contamination par microplastiques, bioremédiation et aquaculture multi-trophique intégrée.
Les discussions ont également porté sur la continuité de cette coopération, les nouveaux axes de collaboration, et les attentes du pays. Il a été souligné la nécessité de poursuivre les travaux sur les thématiques aquacoles, piscicoles, et de surveillance de l’environnement, tout en explorant de nouveaux domaines tels que les grands fonds marins, les énergies marines renouvelables, et le jumeau numérique de l’océan. Depuis les années 1970, la collaboration entre le Pays et l’Ifremer a permis de mener de nombreuses études et de créer des partenariats fructueux, renforçant ainsi la position de la Polynésie sur la scène régionale et internationale. Cette coopération a également favorisé la montée en compétence des chercheurs locaux, contribuant au développement durable de notre territoire.
Le volet formation a été abordé, avec des opportunités d’accueil pour les agents du pays dans les installations de l’Ifremer en métropole, comme à La Tremblade.
Les projets, soutenus par un financement d’environ 100 millions par an, témoignent de la volonté du Pays de développer durablement ses ressources marines.