Le ministre du Logement, de l’aménagement et des transports interinsulaires, Jean-Christophe Bouissou, a réuni mardi matin, à la Présidence, le comité de pilotage de suivi de l’élaboration la politique publique de l’habitat de Polynésie française.
Cette mission est menée par les sociétés MERC/AT – Groupe CITADIA- SCET, sous le pilotage administratif et technique de la Délégation à l’habitat et à la ville.
Dans le prolongement des travaux précédents qui ont validé les enjeux et les orientations de la politique de l’habitat, le programme d’actions de la future politique de l’habitat a été présenté aux représentants du Gouvernement, de l’Etat et de l’Assemblée de Polynésie française.
Ce programme s’articule autour de 4 axes majeurs comprenant chacun une série d’actions à développer sur la période 2021-2030 :
- anticiper et organiser le développement résidentiel ;
- réguler le développement de l’offre d’habitat par des mesures visant à maîtriser les coûts du marché et améliorer la qualité des logements ;
- accompagner les ménages et construire des réponses adaptées à la diversité des besoins de logements ;
- piloter et évaluer régulièrement les impacts de la politique publique afin d’optimiser les dispositifs publics mobilisés (subventions aux opérateurs, mesures fiscales, encadrement réglementaire, aides aux particuliers).
Ainsi, 23 fiches déclinent l’ensemble des actions de la politique qui seront développées ces 10 prochaines années.
Au début du mois de février prochain se tiendra le dernier comité de pilotage de l’élaboration de la politique publique de l’habitat de la Polynésie française. Il abordera les modalités de mise en œuvre et de suivi de la politique.
Lors du séminaire de clôture prévu à la mi-février, l’essentiel de la politique publique de l’habitat sera présenté à l’ensemble des acteurs institutionnels et des partenaires privés qui ont été associés dans la démarche d’élaboration.
La stratégie globale du ministère du logement en matière de politique publique de l’habitat fera l’objet d’une présentation pour validation auprès des institutions polynésiennes courant du second trimestre de cette année.