Le Président de la Polynésie française, Edouard Fritch, et la ministre du Tourisme et du Travail, Nicole Bouteau, ont participé, jeudi en fin de journée, à la Présidence, à la cérémonie de remise des diplômes du Certificat Polynésien des Métiers d’Art (CPMA), et du Brevet Polynésien des Métiers d’art (BPMA), aux élèves du Centre des Métiers d’Art de Polynésie (CMA). 

 

La cérémonie s’est déroulée en présence également du Vice-Président Tearii Te Moana Alpha, du ministre des Finances, Yvonnick Raffin, de la ministre de l’Education, Christelle Lehartel, du ministre de la Culture, Heremoana Maamaatuaiahutapu, et de la première vice-présidente de l’Assemblée de la Polynésie française, Sylvana Puhetini.

 

Comme chaque année depuis trois ans maintenant, les lauréats des diplômes polynésiens des Métiers d’Art ont ainsi été récompensés. Pour cette promotion 2020-2021, ce sont 14 élèves du Centre des Métiers d’Art, 8 du centre d’éducation au développement (CED) de Rikitea, 2 du centre d’éducation aux technologies appropriées au développement (CETAD) de Taiohae, et 1 du centre d’éducation aux technologies appropriées au développement (CETAD) de Rangiroa, qui ont été mis à l’honneur.

 

Les candidats admis pour le Certificat Polynésien des Métiers d’Art (CPMA) sont Italo Roston Mahatia, en option gravure, et David Riimauterai Taurei, Gilbert Paoahaehau Tepea, Oaparii Gilbert Tiapatai, et Naea Maui Rickson Tumoana Tokoragi, en option sculpture. 

 

Les candidats admis pour le Brevet Polynésien des Métiers d’art (BPMA) sont Cathy Teua Bridgette Daguenet, Nathalie Madeleine Georgette Domenech, et Jason Soi Louk en option gravure, ainsi que Léo Chassaing, Tavarua Faaitoito Tahuriterai Kaimuko, Pae Kouaehi Julien Yves Martin Taupotini, Heevai Gabriella Tenini Tefaafana, Mariane Moea Tefau, et Esrom Manea Tehotu Turina en option sculpture. 

 

Le Centre des Métiers d’Art propose, depuis 2016, 2 types de formations diplômantes. Le CPMA, diplôme de niveau V, est l’équivalent du certificat d’aptitude professionnel (CAP) et a pour objectif de former les futurs professionnels d’art spécialisés dans un domaine particulier (gravure, sculpture). Le BPMA est, lui, un diplôme de niveau IV, qui est l’équivalent du baccalauréat professionnel et a pour finalité de former les techniciens d’art de demain.

 

Ces diplômes sont décernés aux élèves méritants, ayant satisfait aux exigences de qualité qu’imposent ces formations uniques tournées vers l’excellence à travers les métiers d’Art et les arts visuels polynésiens. Les 14 lauréats de cette année ont donc été reconnus et valorisés pour leurs compétences acquises à travers la compréhension du patrimoine polynésien et océanien dans les domaines de la gravure et de la sculpture. 

 

Pour ces deux diplômes, le Centre des Métiers d’Art œuvre en tant que garant de la continuité des savoirs, du savoir-faire polynésien en la matière et de la richesse créative du secteur d’activité que sont les Métiers d’art et les arts plastiques en général tout en permettant également de faire rayonner la Polynésie à travers les arts et la culture. La mise en œuvre de ces diplômes implique également le ministère du Tourisme et du Travail, le ministère de l’Education, la Direction générale de l’Education et des Enseignements (DGEE), les lycées du Diadème et de Faa’a, le Vice-rectorat de la Polynésie française, et les inspecteurs du CMA. Ils accompagnent et soutiennent les élèves du Centre des Métiers d’Art dans cette démarche.

 

Le ministère du Travail et de la Formation Professionnelle, ainsi que celui de l’Education, se sont par ailleurs engagés à mettre en œuvre un diplôme supérieur post baccalauréat, le Diplôme National des Métiers d’Art et du Design de grade Licence (Bac+3) avec le concours du Vice-rectorat et de l’Inspection générale des métiers d’Art et du Design à Paris. Ce diplôme va permettre aux détenteurs du BPMA, Brevet Polynésien des Métiers d’Art, de poursuivre leurs études sans quitter le Fenua. 

 

Ce projet, évoqué en Conseil des ministres le 24 mars dernier, apportera dans le paysage des formations en Polynésie des options supplémentaires pour que les étudiants puissent suivre la voie de la culture à travers le graphisme, le patrimoine et sans aucun doute le design textile. 

 

Un partenariat devra être signé entre les établissements demandeurs et l’Université de la Polynésie française qui garantira l’accession aux études supérieures et à la recherche. Le Vice-rectorat doit valider l’ouverture de ces études supérieures avec l’expertise de l’Inspectrice générale des métiers d’art et du design dont la venue est prévue du 17 au 26 octobre prochains en Polynésie française.

 

 

Dossier de presse

 

discours du président