Le Président de la Polynésie française, Edouard Fritch, accompagné de la ministre de l’Éducation, Christelle Lehartel, s’est rendu, ce vendredi matin, à la clôture de la première édition du Service national universel (SNU) en Polynésie française, qui s’est déroulée du 3 au 15 juillet, au lycée Hôtelier de Tahiti, à Punaauia.
Voulu par le président de la République, le Service national universel (SNU), est un projet structurant qui vise à impliquer davantage la jeunesse dans la vie de la Nation, à promouvoir la notion d’engagement, et à favoriser un sentiment d’unité nationale autour de valeurs communes.
À l’occasion, la ministre de l’Éducation, Christelle Lehartel, a prononcé un discours de clôture : “C’est avec honneur et un grand plaisir que je m’adresse à vous aujourd’hui, afin de clôturer cette première expérimentation du Service national universel (SNU) en Polynésie française. Cette première phase fut le fruit d’un long travail, mais aussi, et surtout, la source de beaucoup d’émotions, des émotions que l’on retrouve dans la cérémonie d’aujourd’hui… Chers jeunes volontaires du SNU polynésien, c’est à vous que j’aimerais tout d’abord m’adresser, pour vous dire merci. Merci d’avoir été volontaires pour cette première année de SNU, de vous être engagés et d’avoir joué le rôle de précurseurs dans notre Fenua. Merci également pour votre courage, car vous êtes sortis de votre environnement immédiat pour vous confronter à l’autre et pour découvrir la vie en collectivité ; ce sont autant d’opportunités de vous construire, et de forger votre identité.”
Découvrir de nouveaux horizons, que ce soit en termes de territoires, de personnes, d’activités ou d’engagement, apprendre sur soi et sur les autres, être acteur de sa citoyenneté, etc. : le SNU est une aventure hors du commun pour tous les jeunes français âgés de 15 à 17 ans.
Il se déroule en trois étapes :
• un séjour de cohésion de deux semaines ;
• une mission d’intérêt général de 84 heures ;
• et un engagement, facultatif, à plus long terme.
À terme, le SNU sera généralisé et concernera l’ensemble d’une classe d’âge. La Journée Défense et Citoyenneté (JDC) sera également intégrée au séjour de cohésion.
En Polynésie française, le SNU est décliné pour la première fois cette année 2022. Sa mise en œuvre s’appuie sur le partenariat État, Pays et le monde associatif. Ce dispositif concerne 44 jeunes volontaires polynésiens, encadrés par 15 animateurs.
La ministre Lehartel a conclu son discours, en s’adressant aux organisateurs de cette expérimentation, sans qui, rien de cela n’aurait été possible : “Je pense tout d’abord à l’équipe du centre SNU de la fédération des œuvres laïques (FOL), brillamment menée par Taoahere Maono, que je remercie pour son implication et son engagement sans faille. Vous avez su porter ce projet de manière remarquable, de la logistique à la pédagogie, en surmontant tous les obstacles caractéristiques d’une phase d’expérimentation ; merci également aux tuteurs et aux cadres de compagnie qui ont fourni un travail impressionnant et un accompagnement exemplaire tout au long du séjour… Je pense bien sûr aux nombreux collaborateurs des services de l’État et du Pays, qui se sont impliqués dans l’organisation et la mise en œuvre de cette phase pilote, depuis maintenant plus de trois mois. Je remercie spécialement le Lycée hôtelier pour la logistique, les personnels techniques, le service de restauration et la mise à disposition de ses salles ; Enfin, je remercie les membres de l’équipe du Haut-commissariat, du ministère de la Jeunesse”.
–