Le président Edouard Fritch a prononcé une allocution, jeudi matin, lors de la troisième séance de la session extraordinaire de l’Assemblée de la Polynésie française.
A cette occasion, le président a fait un point sur la situation de la covid en Polynésie.
« Tout d’abord, je voudrai à nouveau vous réaffirmer que les statistiques publiées par le ministère de la santé sont exactes. Nous avons toujours été transparents dans nos chiffres. Nos publications statistiques traduisent la réalité et la vérité. Il n’y a aucun cas positif caché. Aussi, tous ceux ou celles qui font courir les rumeurs les plus folles et les plus absurdes sur de soi-disant cas positifs cachés, sont des irresponsables ou des détracteurs dont la motivation est totalement malsaine », a indiqué le Président.
Le Pays, pour faire face à la crise de ces premiers mois de lutte contre l’épidémie, pour sa seule part va dépenser plus de 16 milliards Fcfp sur son propre budget pour financer et soutenir les personnes, les familles et les entreprises en difficulté d’avril à décembre 2020.
« Heureusement que notre gouvernement a géré les deniers publics et agi plus « en fourmi qu’en cigale » durant ces dernières années. Je me souviens que certains d’entre vous, nous avaient critiqué pour avoir plus thésaurisé que dépensé. Sans la réaction financière rapide de notre part, rendue possible grâce à nos réserves, les conséquences sociales auraient été, je le pense, catastrophiques pour des milliers de familles. La gestion en bon père de famille dont nous avons fait preuve ces dernières années, nous permet aujourd’hui, fort heureusement, de faire face très rapidement au choc brutal de la crise que nous et le monde subissent », a souligné le Président.
La fermeture des frontières, pendant la période du confinement notamment, a rappelé combien et comment le tourisme a pris une place importante dans notre économie.
« Mon rôle est de décider en fonction de l’intérêt général et l’intérêt des familles de Polynésie. Je vous ai déjà dit que je chercherai toujours à protéger ma population de toutes les formes de menaces qui la guette ; que ces menaces soient d’ordre sanitaire ou climatique, de la drogue ou de la violence familiale ou routière. Je n’ai pas varié et je continuerai d’assurer votre sécurité, en concertation avec le Haut-commissaire, l’Etat et les maires », a déclaré le Président.