Le Conseil d’administration de la compagnie aérienne Air Tahiti Nui s’est tenu vendredi, en présence de Teva Rohfritsch, Vice-président de la Polynésie française, ministre en charge du transport aérien international.
Après avoir dit adieu dernièrement à ses deux derniers Airbus A340-300, Air Tahiti Nui a officiellement ouvert un nouveau chapitre de son exploitation et de son histoire. Le Conseil d’administration de la compagnie, présidé par Michel Monvoisin, président directeur général de la compagnie, a été l’occasion de faire le bilan des orientations stratégiques des cinq dernières années.
Affichant un chiffre d’affaires de 34,1 milliards Fcfp sur 2018, la compagnie au Tiare est actuellement la 1ère entreprise et le 2ème employeur du Pays, avec notamment 780 collaborateurs au 31 décembre 2018. Après des premières années difficiles, Air Tahiti Nui a affiché un niveau de rentabilité satisfaisant sur toute la période 2013-2018, enregistrant un record historique de croissance de l’activité et du chiffre d’affaires en 2015. Grâce à cette santé financière retrouvée (fonds propres et trésorerie renforcés), la compagnie a pu mener à terme des projets d’envergure tels que le renouvellement de sa flotte, la digitalisation de ses outils et services, ou encore la construction de son siège social en plein cœur de la zone aéroporturaire.
Dans un contexte aéronautique compétitif avec notamment l’arrivée de deux nouveaux transporteurs dans le ciel polynésien, Air Tahiti Nui doit s’adapter et se démarquer plus pour conserver sa place de leader du marché (57,8% du trafic international transporté en 2018) et rester la compagnie polynésienne référente vers et depuis la Polynésie française.
Les administrateurs présents ont pu prendre connaissance des présentations développées par la direction générale, qui ont permis de nourrir les nombreux échanges.