Dans le cadre de la Conférence de l’ONU sur les Océans qui se poursuit à Lisbonne et pour sa 3ème journée, le ministre de la Culture, de l’Environnement et des Ressources marines, Heremoana Maamaatuaiahutapu, est intervenu dans une session officielle, au nom du Forum des Îles du Pacifique, dans le dialogue interactif consacré à la thématique « Rendre la pêche durable et permettre aux petits pêcheurs artisanaux d’accéder aux ressources et aux marchés marins » présentant la vision des membres du Forum en matière de conservation et de gestion des ressources marines.

Devenue membre du Forum des Iles du Pacifique en septembre 2016, la Polynésie française n’a cessé de s’investir dans la scène régionale à tous les niveaux et dans toutes les thématiques traitées par le Forum. En 2017, elle avait participé à la Conférence sur les Océans de l’ONU à New-York et avait proposé cette année-là deux engagements volontaires pour la période 2020-2023, qui ont été complètement tenus : la création de l’aire marine gérée Tainui Atea et la multiplication des aires marines éducatives.

Aussi, la Polynésie française a tenu en 2021-2022 la présidence du comité des haut-fonctionnaires du Forum (FOC) où la construction de toutes les politiques régionales sont faites. Sous l’impulsion de son Président Edouard Fritch, la Polynésie française s’est également investie sur la scène internationale, au niveau multilatéral, sur les thématiques des Océans et sur l’agenda 2030 de l’ONU (objectifs de développement durable). D’autres engagements volontaires devraient être transmis à l’ONU pour la période 2022-2025.

Suite à un travail de préparation de 4 mois avec le secrétariat général du Forum et sous la présidence fidjienne, en vue de cette 2ème Conférence sur les Océans, la Polynésie française a été reconnue par ses paires et a été dépositaire de la confiance des 18 membres, par le biais de son Président, afin de s’exprimer, pour la première fois, au nom du Forum des Iles du Pacifique, lors d’un dialogue multilatéral onusien, dans le cadre de la Conférences à Lisbonne. C’est ainsi un signe de reconnaissance et de respect pour le travail entrepris par le gouvernement de la Polynésie française pour le Pacifique.

Le ministre Heremoana Maamaatuaiahutapu, au nom des membres du Forum, a demandé dans son intervention d’accélérer les innovations et les actions pour assurer à tous une vie et un avenir en paix et en harmonie avec les écosystèmes. Il a conclu, au nom de la Polynésie française, en appelant la communauté internationale à un arrêt de l’utilisation des dispositifs de concentrations de poissons dérivants (DCP) qui polluent les côtes de nos îles et à un changement urgent de paradigme de la façon actuelle de faire des affaires et de penser nos développements, en plaçant les écosystèmes et les peuples au centre de l’action.

Le secrétaire général du Forum des îles du Pacifique, Henri Puna a salué l’intervention de la Polynésie française.

De plus, en marge de la Conférence de l’ONU sur les Océans, le ministre de la Culture, de l’Environnement et des Ressources marines, Heremoana Maamaatuaiahutapu, a rencontré les représentants du Global Islands Partnership (GLISPA).

GLISPA est un partenariat d’îles réparties partout à travers le monde chargé de construire et renforcer des partenariats qui mettent en œuvre des objectifs mondiaux de résilience, de conservation et de durabilité sur les îles, en particulier les objectifs de développement durable (ODD) de l’ONU. GLISPA aide ses membres à élaborer des stratégies pour attirer l’attention et le soutien du monde entier sur les solutions et initiatives insulaires, en particulier par le biais de grandes réunions et conférences internationales.

Les discussions ont porté sur l’opportunité d’établir une coopération avec GLISPA en particulier et l’ensemble de ses membres de manière plus général. La Polynésie française pourrait trouver dans ce partenariat des possibilités d’échange d’expériences et de solutions sur les problématiques qui se posent aux îles à travers le monde pour les mettre en application dans nos îles.

 

INTERVENTION MCE – VERSION FRANCAISE

 

Intervention MCE – Version anglaise