Le Président Edouard Fritch a officiellement ouvert la 4ème édition des Journées polynésiennes du handicap, mardi matin, au parc Aorai Tini Hau, à Pirae. La cérémonie s’est déroulée en présence notamment de la ministre de la Famille et des solidarités, Isabelle Sachet, de la ministre de l’Education, Christelle Lehartel, du ministre de l’Equipement, René Temeharo, et de la Déléguée interministérielle au handicap, Sylvia Berteil.
« Cet évènement est désormais un rendez-vous incontournable car il nous permet, depuis 4 années, d’entretenir un partenariat fort, aux côtés de la Fédération Te Niu o te Huma, pour faire aboutir notre projet de société plus juste », a déclaré le Président dans son discours d’ouverture. « La justice sociale n’est pas un idéal abstrait, c’est le moteur de nos actions. C’est fort de ces valeurs et animé de ces convictions que j’ai fait du handicap une priorité », a souligné le Président.
Depuis la fin de l’année 2018, les salaires des personnels œuvrant dans les établissements médico-sociaux et socio-éducatifs ont été revalorisés afin de reconnaitre leur travail et d’encourager leur montée en compétence. En outre, depuis cette année, un statut d’aidant fetii assorti de formations a été créé pour soutenir les personnes en perte d’autonomie et leurs familles, des mesures fiscales permettent d’encourager les propriétaires de logements en location à les rendre plus accessibles et l’exonération de taxes pour les produits importés au bénéfice des personnes reconnues handicapées adultes a été étendue aux enfants.
La ministre de la Famille a également oeuvré pour faire aboutir trois mesures qui seront applicables prochainement. En ce qui concerne l’attribution de prestations à vie, dès le 2 mai, les personnes reconnues par la Commission Technique d’Orientation et de Reclassement Professionnel (COTOREP) pour un handicap non évolutif n’auront plus à faire des démarches tous les 5 ans pour faire valoir leurs droits à des prestations.
S’agissant de la gratuité des transports pour les travailleurs reconnus handicapés par la COTOREP, dès le 1er juin, les demandes pourront être formulées auprès de la DSFE (Direction des solidarités, de la famille et de l’égalité). Enfin, s’agissant du maintien de l’allocation adulte handicapé, des textes permettant le cumul de l’allocation adulte handicapé de base avec un revenu de stage, de formation ou d’embauche seront applicables dès 2020.
Depuis 2018, diverses mesures d’aides à l’adaptation des espaces de vie sont proposées aux familles, aux petites et moyennes entreprises et même aux pensions de familles. Les porteurs de projets peuvent demander une aide au financement de leurs programmes de sensibilisation grâce au fonds de prévention sanitaire et social qui a été créé à cette occasion. Désormais, la politique publique en faveur du handicap est évaluée chaque année, en chiffre et en actions pour validation par le conseil du handicap.
« Toutes ces mesures que je viens d’énoncer, traduisent l’engagement de notre gouvernement qui a fait un choix qui lui permet de réaffirmer son attachement aux valeurs de solidarité qui ont fondé notre société », a ajouté le Président. En rappelant que la fédération Te Niu o te Huma était un acteur incontournable de la solidarité, Edouard Fritch a également souligné : « Notre politique inclusive va bien au-delà des seuls intérêts des personnes extraordinaires. Elle a vocation à être utile à un plus grand nombre